Simple et délicieux, cultivez vos propres fraisiers
Ces petits fruitiers à baies rouges, et au système racinaire peu développé s’adaptent à la culture en bac sans difficulté. Pourvu qu’ils soient bien nourris, et bien exposés au soleil. En pleine terre, les rendements seront plus importants, et les fruits bien plus savoureux. Cultiver ses plants de fraisiers est une façon économique de se régaler toute la belle saison, à conditions d’opter pour les variétés dites « remontantes. Explications, et conseils de cultures, un dossier complet pour réussir vos fraisiers.

Photo: Autonomie Jardin
1 – Description du fraisier
Les fraisiers sont des plantes herbacées vivaces, formant une touffe basse, haute de 5 à 40 cm selon les espèces.
La plante émet de nombreux rameaux horizontaux allongés portant des bourgeons de place en place. Couramment appelé gourmands, ce sont en fait des stolons, qui émettent des racines au niveau des feuilles et s’enracinent pour former de nouveaux pieds.
Les feuilles de la base sont trifoliolées, dentées, plus ou moins velues.

Photo : Autonomie Jardin
Les fleurs apparaissent naturellement au printemps. Une partie des variétés cultivées peuvent fleurir plusieurs fois et même en continu du printemps à l’automne. Elles sont blanches ou jaunâtres parfois roses suivant la variété. Elles mesurent de 10 à 30 mm de diamètre.


Photos : Autonomie Jardin
Le fruit est botaniquement parlant un faux-fruit, formé par l’ensemble du réceptacle charnu de la fleur. Il a une couleur rouge ou jaune blanchâtre selon les variétés, et une forme ovoïde oblongue plus ou moins arrondie. Ils sont sucrés et parfumés.
Le développement, la croissance et la floraison et la fructification du fraisier dépend de facteurs environnementaux ( la température et la photopériode). Selon leur réaction photopériodique, les fraisiers sont classés en plusieurs groupes entre lesquels il y a tout un panel de situations intermédiaires.
Les non-remontants , dits fraisiers de jours courts, ont une seule floraison par an, au printemps. L’induction florale a lieu lors d’une période lumineuse inférieure à 13 h et pour des températures égales ou inférieures à 15 °C. L’induction florale se fait en début septembre et la plante fleurit au printemps suivant en donnant une production groupée unique. Selon l’époque de floraison on distingue les variétés précoces, de saison, et tardives.
Les semi-remontants et faux non-remontants, ont une induction florale lorsque les périodes lumineuses durent entre 11 et 14 h par jour. La formation de fleurs s’effectuera (ou non) selon la température de fin de saison.
Les remontants , dits fraisiers de jours longs. Ils ont deux floraisons annuelle. Leur induction florale s’effectue quand la période lumineuse dure entre 16 et 17 h et à des températures comprises entre 15 et 20 °C.
Les continus , dits fraisiers de jours neutres, sont a-photopériodiques et ont donc une floraison continue tant que la température le permet. Maintenus hors gel, ils produisent toute l’année.
Il y a débat sur l’équivalence (ou pas) des termes remontants et jours neutres. Le premier étant une classification physiologique décrivant la sensibilité aux photopériodes et le deuxième une classification technique décrivant une production unique ou multiple.

Photo : Autonomie Jardin
2 – Culture et entretien
Les fraisiers s’adaptent à tout pour peu qu’ils soient bien nourris. Comme leurs racines sont superficielles, la profondeur du bac n’est pas le plus important. La culture en bac, jardinière, gouttière sont possible, on peut également opter pour l’option originale, et moins encombrante de la tour aux fraises. Il faudra simplement veiller à leur offrir un bon paillage et des arrosages réguliers. L’eau doit être abondante en période de floraison et de formation des fruits, mais non stagnante. Maintenez un bon drainage de votre système de culture hors sol en perçant aux extrémités des trous de 6 mm avec une perceuse.
Option gouttière, ou en jardinière :

Photo: Autonomie Jardin
- Dans un tube en PVC, percez des trous avec une scie-cloche, ceux ci doivent faire 10 cm de diamètre, et être espacés de 30 cm.
- Percez des trous de 6mm sous la gouttière pour assurer le drainage.
- Remplissez votre gouttière d’un bon terreau de compostage, mélangé avec 1/4 de sable de rivière.
- Plantez les fraisiers dans ce terreau de compostage, en les installant non loin du bord, soit environ 10 cm.
les petits fruits pourront ainsi se développer à l’extérieur, et ne seront ni sales, ni au contact des ravageurs, ou de l’humidité, ce qui entraînerait leur pourrissement rapide.
- N’enterrez pas le collet comme c’est le cas en pleine terre.
- Arrosez bien après la plantation.

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Option de la tour aux fraises :

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Cultiver des fraisiers en hauteur permet de gagner de la place et de réaliser une culture hors-sol sur un balcon ensoleillé lorsque l’on n’a pas de terrain. Ces fontaines à fraises offrent aussi l’avantage d’être très esthétiques même si les rendements sont généralement moins élevés, et moins savoureux qu’en pleine terre. Il existe plusieurs manières de procéder, sachant que les jardineries proposent aussi des pots à fraisiers, souvent de faible hauteur.
Voici les étapes à suivre pour fabriquer une tour à fraisiers à partir de matériaux de récupération.
Quelques paramètres sont importants à considérer pour réussir la culture dans une tour à fraisiers pendant 2-3 années :
Le substrat doit être riche, drainant et surtout ne pas trop se tasser avec le poids des couches supérieures.
L’ensoleillement direct doit être d’au moins 6 heures par jour. Une rotation de la tour est souvent nécessaire pour que tous les plants soient correctement ensoleillés, à moins de réserver la face nord à des plantes moins exigeantes, comme des salades ou du persil.
L’arrosage doit être très suivi, surtout si le diamètre de la tour est faible, car le dessèchement du terreau est plus rapide qu’en pleine terre.
-Choisissez un contenant adéquat
La surface du contenant sera percée de trous espacés de 15-20 cm en tous sens, placés en quinconce et destinés à recevoir pour chacun d’entre eux un plant de fraisiers. Des plantes moins exigeantes en soleil seront plantées dans les trous orientés au nord, à moins de faire tourner la colonne tous les 2-3 jours.
Utilisez :
soit un tube en PVC d’un diamètre au moins égal à 20 cm et d’une hauteur de 1 m maximum pour éviter un tassement important à la base ;
soit un bidon ou une poubelle de récupération faisant une hauteur de 1 m maximum, posé éventuellement sur des roulettes pour faciliter son déplacement. On peut introduire plus de terre dans un bidon que dans un tube, cela permet aux plantes de résister davantage à la sécheresse et aux chaleur estivales.
Marquez l’emplacement des trous avec un marqueur de façon à commencer à 10 cm du sommet du contenant et à laisser 15-20 cm entre 2 trous consécutifs. Alternez le marquage d’un rang à l’autre.
Comptez le nombre de trous pour connaître le nombre de plants à installer.
Bon à savoir : ce travail de plantation peut se réaliser de la fin juillet à septembre (période où l’on peut récupérer des stolons) ou bien au printemps.

Photo : Homemadefoodjunkie.com
-Percez le contenant pour la tour à fraisiers
Cas 1: percez un tube en PVC ou un bidon avec une scie cloche
Utilisez une scie cloche de 6-7 mm de diamètre et tenez fermement la foreuse penchée de façon à ne pas dégager toute la rondelle sur la partie inférieure du trou.
Chauffez la partie attenante à l’aide d’un décapeur thermique ou d’un chalumeau afin de ramollir le plastique et repliez la rondelle vers l’extérieur. Elle forme ainsi un rebord qui permet de retenir la terre.
Cas 2 : perforez un bidon avec une meuleuse
Avec la meuleuse équipée d’un disque très fin, réalisez des fentes horizontales d’environ 8 cm à l’emplacement prévu de chacun des trous.
Posez le bidon à l’endroit puis chauffez le tour d’une fente jusqu’à ce que le plastique commence à cloquer.
Introduisez alors en force et en biais le goulot d’une bouteille en verre de 75 cl jusqu’au milieu de la bouteille (l’opération doit faire rentrer la partie supérieure de la fente tandis que la partie inférieure doit ressortir du bidon). La bouteille imprime ainsi une forme en balconnet qui se solidifie au bout de 2 min de refroidissement.

Photo : Pinterest
-Faites les finitions
Passez une râpe à bois ou du papier de verre sur les découpes pour adoucir les bords.
Dans le cas du bidon, réalisez 5-6 trous de drainage dans le fond à l’aide d’une perceuse munie d’une mèche à métal de 1 cm de diamètre.
-Réalisez un tube d’irrigation
Vous avez besoin d’un tube de 5 cm de diamètre et de 70 cm de long. Une fois percé, ce tube amènera l’eau en profondeur dans la tour.
À l’aide d’une perceuse équipée d’une mèche à métal de 0,5 cm, percez des trous tous les 5 cm en tous sens tout autour du tube.
Avec une scie à métaux, coupez en biais l’une des extrémités du tube afin de faciliter l’arrosage.
Enroulez le tube dans un feutre géotextile retenu par une ficelle afin d’éviter que les trous ne se bouchent.
-Préparez le substrat de la tour à fraisiers
Le substrat doit être suffisamment riche en matière organique, drainant et ne pas trop se tasser pour que les plantes du bas de la colonne ne soient pas asphyxiées, écrasées par le poids de la tour. Ces propriétés résultent souvent de mélanges savants d’éléments drainants (sable, perlite, fibres de bois, fibres de coco…) et d’éléments rétenteurs d’eau et de minéraux (terreaux, argile, tourbe, compost, coco…). Dans tous les cas, le pH du substrat doit être compris entre 5,5 et 7.
Exemple 1 : mélangez 30 à 50 % de sable grossier, de perlite, d’écorce, de B.R.F ou de fibre de coco grossière à 25 % de terreau, de tourbe ou de fibre de coco fine et 25 % de bon compost ou 2-3 poignées d’engrais organique pour fraisiers.
Exemple 2 : mélangez 50 % de terre de jardin non calcaire, 25 % de terreau de feuilles et 25 % de sable.
Bon à savoir : utilisez une fibre de coco destinée à un usage horticole pour tous types de plantes et de bonne marque car ce produit peut entraîner bien des déboires comme un excès de sodium, de potassium, une carence en azote, en calcium, en fer… Il doit être composé de plusieurs tailles de particules afin d’offrir une très bonne aération de la zone racinaire et un grand pouvoir de rétention d’eau à court et à long terme.

Photo : Oregon State University
-Installez les fraisiers dans la tour
Pour éviter que la terre ne ressorte par les trous au moment du remplissage, bouchez les trous avec du gros scotch.
Versez des cailloux ou des billes d’argile sur 2-3 cm d’épaisseur au fond du bidon pour assurer un parfait drainage. La colonne en PVC qui n’est pas bouchée à son extrémité est fichée dans le sol ou stabilisée par un socle si vous la posez sur une surface dure.
Bon à savoir : l’arrosage de la tour entraîne le ruissellement d’un liquide noir riche en fertilisants tachant le sol, que vous pouvez récupérer en plaçant la tour sur un trépied avec une soucoupe placée sous les trous de drainage du bidon. Reversez ensuite le liquide sur la tour. Notez bien qu’un professionnel contrôlerait le contenu de ce liquide pour adapter sa fertilisation. En cas de doute, reversez ce liquide dans vos massifs.
Remplissez les 30 premiers centimètres de la colonne avec le substrat.
Introduisez le tube d’arrosage au centre de la colonne avec le bout taillé en biais vers le haut, dépassant du bidon.
Finissez de remplir toute la colonne avec le substrat.
Astuce : placez du compost à moitié décomposé vers le centre de la colonne de façon à ce qu’il ne soit pas en contact direct avec les racines.
Arrosez copieusement afin de tasser correctement le substrat avant de planter les fraisiers.
Ôtez les scotchs et attendez une journée avant de planter les fraisiers afin que le substrat se ressuie.
Veillez à ce que les racines soient bien étalées. Recoupez celles qui sont abîmées.
Pour obtenir une récolte continue de fraises de mai jusqu’aux gelées, mélangez des variétés hâtives, tardives et remontantes. Pensez à les arroser régulièrement, surtout pendant la saison estivale.
Option pleine terre :
Pour la culture en pleine terre, on espace les plants de 30 cm, la plantation s’effectue soit au printemps, soit à l’automne. Le sol doit être drainant, en sol lourd, et très argileux, on amendera avec du sable de rivière. On apportera beaucoup de compost, si au contraire le terrain est très sablonneux.
Durant la culture, on prendra soin d’éliminer les stolons qui épuisent les pieds, on en profitera pour reproduire les fraisiers, afin de remplacer les anciens, qui au bout de 3 ans deviennent moins productifs.

En association de culture, vous pouvez simplement intégrer vos fraisier au pied de vos plants de tomates, poivrons, ou aubergines. Les aromatiques tels que le basilic, le persil, mais aussi la menthe, se plaisent bien en compagnie des fraisiers.
Afin de limiter les arrosages durant l’été, on mettra en place un bon paillage, épais, qui évitera également que les fruits se développent au contact du sol.
Au printemps, on éliminera les feuilles abîmées par l’hiver. En fin d’automne, pensez à couper les inflorescences qui n’arriveront pas à produire de beaux fruits, et épuiseront inutilement vos plants. Ceux-ci ne refleuriront que mieux au printemps suivant.
Fertilisation :
Les fraisiers sont des plantes gourmandes en potasse et en azote et sont exigeants en oligoéléments, comme le zinc, le magnésium, le bore, le manganèse. Afin d’éviter les carences éventuelles quand ils sont cultivés de façon hors-sol, il est nécessaire de réaliser des apports de purin d’ortie ou de consoude.
Pulvérisez le purin dilué sous la forme d’engrais foliaires.
Arrosez directement au pied avec du purin de consoude dilué dans de l’eau. Celui-ci sera diffusé directement au pied des plants et rapidement assimilé par la culture.
Pour éviter l’évaporation trop rapide de l’eau d’arrosage, pensez à épandre un paillage d’écorces de pin broyé. Les fraisiers apprécient l’acidité.
3 – Multiplication des Fraisiers
Bien que les semis de fraisiers soient faciles à réaliser, il est préférable, et plus simple de procéder à la multiplication par prélèvement et repiquage des stolons produit par les pieds mères.
Sélectionnez quelques beaux stolons, que vous repiquerez dans des godets de terreau. Laissez les liés au pied mère une dizaine de jours, le temps que la jeune pousse s’enracine. Vous pourrez ensuite couper le cordon, et conserver le nouveau fraisier en godet, jusqu’à l’automne, période ou vous pourrez le replanter.
Vous pouvez également laissez les stolons s’enraciner directement en pleine terre à proximité des précédents, mais il faudra alors veiller à éclaircir votre culture. Supprimez les plants les plus anciens pour ne pas que vos fraisiers s’étouffent entre eux.
4 – Variétés intéressantes
Les non-remontants :
-CIFLORETTE
Très précoce et très sucrée !
Fraise Haute gamme. Très vigoureuse ! Aux fruits allongés !
Précoce, excellente fraise de printemps, fruit allongé rouge orangé, très sucré, très bonne qualité gustative.
Production de fin mai à juin.
-MADAME MOUTOT
Une variété non remontante avec le goût des fraises d’autrefois !
Variété ancienne pour les jardiniers gourmands…
A posséder absolument dans son jardin!
La fraise des vergers de nos grands-mères : un beau calibre pour des fruits bien rouges, juteux et sucrés à souhait ! Les fraisiers de la variété Madame Moutot sont non remontants mais possèdent une très belle productivité. Les fruits se consomment à la main ou en pâtisserie, coulis, confiture… Bonne conservation. Gros fruits rouges, chair tendre, juteuse à la saveur authentique.
Classée collection. Variété ancienne remontante.
Production de fin mai, à début juillet qui offre des fruits d’environ 60/70 grammes.
L’astuce en plus : cueillez vos fraises Madame Moutot le matin, elles n’en seront que plus parfumées !
ÉNORMES FRUITS!
-MAGNUM
Ferme et parfumée ! Précoce ! Gros fruits ronds…
Fraisier non-remontant. Fraisier précoce production de mai à juillet, gros fruits ronds rouge-brillant très parfumés. Pour les confitures par son grand rendement. Rusticité -15°C. 1 pied tous les 50 cm.
-GARIGUETTE
Fraise à chair ferme, sucrée et parfumée. Fruits réguliers de grandeur moyenne. Excellent rendement.
Très grosses récoltes.
Récolte de mai à juin .La variété de fraise la plus précoce ! C’est la première à mûrir dans nos jardins avec une très forte production dès le mois de mai. Fruit obconique à chair ferme, sucrée et parfumée.
Les remontants :
-MARA DES BOIS
Cette variété de fraisier remontant produit des fruits juteux et charnus, au subtil parfum de fraises des bois. Les fruits sont à croquer… et à cuisiner rapidement. Cette variété s’avère à l’usage résistante aux maladies et très productive.
-CHARLOTTE
Des fraises moelleuses, peu acides et sucrées… Voilà la récolte à venir avec les fraises remontantes de la variété Charlotte ! Les plants sont vigoureux, peu exigeants en engrais ou en fertilisant. La production de cette variété est satisfaisante.
-REINE DES VALLÉES
La reine des fraises, c’est la fraise des bois ! La variété Reine des Vallées produit de petites fraises coniques qui pèsent jusqu’à 8 grammes. La chair est moelleuse, très parfumée, d’un rouge foncé. Les fruits produits sont à manger crus, dès que la cueillette est achevée ! La production de ce type de fraisier remontant s’étend sur 6 mois, d’où son appellation de variété « des 4 saisons ».
-MAESTRO
La variété Maestro produit des fraises imposantes (jusqu’à 50 g par fruit !), savoureuses, fermes et sucrées. Cette variété rustique de fraisiers remontants résiste bien aux maladies et permet une récolte très abondante.
-GENTO
La variété Gento (aussi appelée Nova Gento) produit des fraises de belle taille : jusqu’à 40 g par fruit ! Les fraises sont juteuses, bien sucrées et charnues. Variété remontante, productive et facile à entretenir, c’est un excellent compromis pour récolter de nombreux fruits, aussi bon à la main qu’en pâtisserie.
-OSTARA
Souvent moins connue, la variété Ostara n’en est pas moins intéressante. Cette variété de fraises remontantes produit des fruits à la chair fondante, sucrée et légèrement acidulée. Les fruits sont excellents à manger cru comme en pâtisserie. Notons aussi le très bon rendement de la variété, avec parfois plus d’un kilo produit par pied !
5 – Récolte et conservation
On récolte les fraises lorsque celle -ci commencent à rougir, on ne tire pas sur la fraise, mais on coupe la tige qui porte le fruit.
Ramassez très régulièrement vos fraises, sinon, insectes ravageurs, gastéropodes, et oiseaux prendront l’habitude de le faire à votre place. Supprimez les fruits trop mûrs, qui pourraient développer le botrytis, et contaminer rapidement votre culture.

Photo: Wikipedia.org
La fraise est un fruit qui se conserve mal, quelques jours au réfrigérateur, mieux vaut donc les consommer rapidement. Bien qu’elles y perdront en parfum, et en arôme, vous pouvez congeler vos fraise pour pouvoir les garder plus longtemps. Enfin, compotes, coulis, et confitures, sont une autre méthode pour conserver votre production personnelle de fraises.

Ben. MASON
A reblogué ceci sur lebienetreauboutdesdoigtsnaturellement.
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Article très intéressant
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Merci de votre visite Santé-vie. Au plaisir de vous lire prochainement.
Bonne soirée
Benjamin
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Avec plaisir. Bonne soirée
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Article très documenté et fourni en informations précises et techniques pour une meilleure fructification
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Bonjour, merci pour votre article la bamboutière est très sympa. Où avez vous trouver un bambou avec un aussi gros diamètre ?
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Bonjour Coposnow, merci pour votre mot.
C’est une bamboutière artisanale fabriquée en Thaïlande. Certaine jardinerie en propose parfois, c’est toutefois assez cher, de mémoire autour des trente euros.
Je vous souhaite une bonne journée
Benjamin
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Dac merci, je tomberais peut être dessus un jour.^^
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