PÊCHES, BRUGNONS, ET NECTARINES

Prunus persica
Photo : lemonde.fr

Fruits estivaux de la famille des prunes, les pêches sont originaires de Perse mais sont connues et cultivées chez nous depuis l’époque gallo-romaine. Avec leur chair sucrée et juteuse, leur saveur délicieuse ce sont des fruits très appréciés durant l’été. Il est possible de cultiver ces fruitiers dans beaucoup de régions françaises, mais les résultats seront plus remarquables si l’on bénéficie d’un climat doux et ensoleillé. Pour bien débuter vos productions de pêches, brugnons, ou nectarines, voici un article qui vous donnera les bonnes connaissances afin de réussir ces arbres fruitiers dont la culture présente quelques difficultés.

1 – Origine et description botanique

Le pêcher est un petit arbre cultivé depuis l’Antiquité dans le bassin méditerranéen. Se référant à la littérature classique, Hedrick (en 1919) avait conclu que le pêcher était arrivé en Grèce au 4ème siècle avant J-C, en provenance de Perse. Toutefois, la découverte plus récente de restes de pêche datant du 7ème siècle avant notre ère, sur l’île de Samos, indique que le pêcher semble être arrivé en Grèce plusieurs siècles plus tôt.

En France on retrouve des traces de sa culture dès l’époque gallo-romaine. Ce type de fruitier prendra sa place dans les vergers dès le moyen-âge où sa culture se développe. Plus tard, à Versailles, dans les vergers du Roi Soleil, on dénombrera déjà une quarantaine de variétés différentes. Louis XIV était un grand amateur de pêches.

Brugnons et nectarines sont pour leur part des variétés de pêches à peau lisse. Le brugnon possède un noyau dit adhérent, qui reste collé à la chair, tandis que la nectarine présente un noyau libre. Leur origine est donc similaire, nectarinier et brugnonier se cultivent comme le pêcher.

Ces fruitiers à écorce lisse, haut de 2 à 5 mètres, à port étalé et à croissance rapide, portent des feuilles caduques, vert franc et qui dégagent une légère odeur d’amande. Elles sont longues de 8 à 15 centimètres sur 2 à 3 centimètres de large avec un court pétiole pourvu de part et d’autre de deux ou trois nectaires à la base du limbe.

La floraison rose des pêchers intervient avant le débourrage des feuilles
Photo : Pinterest.com

Ses fleurs roses apparaissent avant les feuilles au début du printemps, voire en début d’été pour les variétés plus tardives. Elles sont hermaphrodites, à cinq pétales, 20 à 25 étamines et un style. Le pêcher est une espèce principalement autogame, avec 5 % de fécondations allogames (avec d’autres arbres) observées en conditions naturelles. Les autofécondations se réalisent donc facilement.

Le fruit, nommé « pêche », « nectarine », « brugnon », ou pêche-plate » selon l’espèce, est principalement consommé frais. Il s’agit d’un fruit charnu à noyau (drupe), comme la cerise, l’abricot qui appartient aussi à la famille des prunus, ou encore l’olive.

Il existe des centaines de variétés de pêcher (Voir point 5). On peut les classer en quatre groupes principaux, en se fondant sur deux caractères du fruit : peau veloutée ou lisse, noyau adhérent à la chair ou se détachant librement. Il existe aussi des pêchers à fruits aplatis.

De plus, il y a dans chaque groupe des fruits à chair blanche, à chair jaune ou sanguine. Que de choix !

Nom : Prunus Persica vulgaris
Famille : Rosacées
Hauteur : 2 à 5 m
Climat : Tempéré et chaud
Exposition : Ensoleillée
Sol : Ordinaire, bien drainé
Feuillage : Caduc
Floraison : Rose au printemps
Récolte : Été

2 – Conseils de plantation

Arbre fruitier peu exigeant sur la nature du sol, il craint cependant les terres trop humides et imperméables, et nécessite une situation abritée en climat plus frais. Il forme un petit arbre à croissance rapide, au port d’abord érigé devenant ensuite plutôt étalé avec l’âge. Il faut donc prévoir un peu d’espace pour son développement.

Il est recommandé de planter le pêcher à un emplacement ensoleillé et abrité des vents dominants. Toutefois, éviter les situations d’étuve qui favoriseront les maladies fongiques. De la ventilation, mais pas trop en somme.

Verger méridional de pêchers
Photo : Gammvert.fr

Le pêcher livré en racines nues ou en conteneur se plante idéalement d’octobre à avril, mais hors périodes de gel. La plantation peut aussi s’effectuer jusqu’à mi-mai, mais souvenez vous que les arbres plantés au printemps devront être régulièrement arrosés au moins durant leur première année afin d’aider les racines à s’installer .

La fructification intervient généralement 2 ans après la plantation. Les variétés de pêcher sont autofertiles et ne nécessitent pas la proximité d’autres variétés. Si vous ne pouvez pas le planter sous 8 jours, je vous conseille de placer l’arbre dans un endroit ombragé de votre jardin et de penser à mouiller régulièrement ses racines.

Plantation des pêchers, brugnons, et nectarines :

• Creusez un trou d’environ 50-60 cm de profondeur et 70-80 cm de large, de façon à bien ameublir la terre qui cernera la motte. Enlevez cailloux et racines des herbes indésirables. Ajouter quelques pelles de fumier de cheval bien fait, à mélanger à la terre au fond du trou de plantation. Remblayez le trou de moitié avec de la terre additionnée de terreau de compostage si nécessaire, ou de fumier composté si votre sol est ingrat(soit 1 à 2 pelletées).

• Coupez l’extrémité des racines de l’arbre fruitier. Il est préférable de placer un tuteur afin de maintenir le pêcher droit et l’installer, le collet au niveau du sol. Rebouchez le trou de plantation avec la terre extraite éventuellement amendée de terreau de compostage. Tassez au pied de l’arbre en formant une cuvette puis arrosez abondamment afin d’assurer un contact homogène entre les racines et la terre. Un apport de purin de saule favorisera un bel enracinement.

Pour obtenir la forme gobelet du pêcher, procédez par une taille des rameaux à environ 25-30 cm de longueur par rapport au tronc, toujours au dessus d’un bourgeon placé vers l’extérieur de la ramure et ne conservez que les 3 à 5 branches les mieux placées.

Pour le pêcher en scion, étêtez l’arbre à la hauteur désirée afin de former le tronc et supprimer les rameaux en trop grand nombre. Le scion est un jeune arbre de 2 ans de culture, dont un an de greffe. Il constitue l’étape intermédiaire pour toutes les autres formes d’arbres fruitiers (gobelet, demi-tige, palmette, etc.).

Enfin, mettez un paillage afin de le protéger des gelées hivernales mais également pour compléter l’apport organique, conserver un sol frais, et éviter la pousse des adventices.

Plantation en pot :

Il existe des variétés dites « naines » qui s’adapteront bien à la culture en pot. Les autres variétés nécessiteront des bacs plus importants, mais aussi des apports de fertilisants plus réguliers. Enfin, gardez à l’esprit que les végétaux cultivés en bac, à fortiori les fruitiers, demanderont des arrosages fréquents durant l’été.

Pour une variété naine, un pot d’une vingtaine de litre peut suffire, mais il faut prévoir des bacs d’un minimum de 50 litres pour les variétés à développement plus ample.

Vérifiez bien que vos contenant soit bien percés, et ajoutés graviers ou billes d’argile au fond pour assurer un drainage correct. Si vous optez pour une soucoupe sous votre pot, pensez à vider l’excédent d’eau résiduelle après chaque arrosage.

Photo : Gardenbreizh.org

La plantation en pot ne présente ensuite pas de difficultés particulières. Remplissez le pot d’environ la moitié de son volume avec un terreau pour agrumes, le cas échéant d’un mélange de terreau (1/3), de gravillons(1/3), et de terre de jardin(1/3).

Faites préalablement tremper la motte dans une bassine ou un seau d’eau afin de bien l’hydrater. Démêlez les racines qui auraient éventuellement former un chignon au fond du contenant d’origine, puis placez la motte au fond avant de la couvrir avec le reste du substrat.

Terminez votre plantation par un arrosage copieux, puis placez votre bac dans un endroit bien ensoleillé.

3 – Culture et entretien

La culture du pêcher n’est pas complexe en soit, cependant, l’entretien et la taille de ce fruitier sont importants pour éviter les maladies et lui assurer une bonne fructification.

Le pêcher a un développement « non apical » ce qui signifie qu’après la taille, il repartira plutôt de la base que de la cime. La taille s’effectue lorsque les boutons floraux apparaissent au début du printemps. Il est important de pouvoir identifier et différencier ces boutons, qui donneront les fruits, des bourgeons à bois qui produiront de nouvelles ramifications.

Il est également important de distinguer les différents types de ramifications :

– Les rameaux à bois : ce sont des branches qui portent uniquement des yeux à bois.

– Les branches chiffonnes : ce sont des rameaux qui porteront les fruits

– Les rameaux mixtes : ce sont des rameaux qui portent à la fois des yeux à bois, et des bourgeons floraux.

– Les bouquets de mai : ce sont des rameaux plus petits, qui forment un bouquets de bourgeons floraux et se terminent à leur extrémité par un œil à bois.

Chaque année, il est important de tailler votre arbre à la fin de l’hiver au dessus d’un œil à bois bien constitué. Veillez à ce que la taille soit équilibrée et qu’il n’y ait pas d’axe central mais au contraire une multitude de ramifications.

Schémas détaillés de la taille de fructification du pêcher en fonction des types de rameaux

Il est important de pratiquer la taille de fructification avant la reprise de la végétation pour stimuler l’apparition de belles et nombreuses pêches. Voici comment exécuter ce type de taille :

  • Commencez par supprimer les branches mortes, celles qui s’entrecroisent et les bois abîmés.
  • Retirez les vieux fruits qui auraient pu rester sur les branches.

Il faut éclaircir le fruitier après l’avoir nettoyé,

  • Supprimez pour cela toutes les branches poussant vers l’intérieur de l’arbre. Elle n’ont aucune utilité et peuvent altérer la fructification.
  • Faites enfin une taille des branches principales en faisant le tour de l’arbre.

Sans modifier la silhouette de l’arbre,

  • Vous coupez les extrémités en prenant soin de laisser au moins 3 yeux.
  • Vous taillez au-dessus d’un bourgeon à bois tourné vers l’extérieur pour éviter les nouvelles pousses vers l’intérieur.

Une fois ce travail réalisé, vous pourrez appliquer un mastic de cicatrisation sur les plus grosses branches taillées afin d’éviter tout risque de maladie.

Maladies et ravageurs :

Il existe plusieurs plaies qui peuvent sérieusement contrevenir à une bonne fructification. Les maladies et ravageurs les plus fréquemment rencontrés sont :

La cloque du pêcher : L’arbre présente des boursouflures sur les feuilles. C’est une maladie provoquée par un champignon. Il existe des méthodes biologiques préventives mais aussi curatives qui peuvent éviter l’application de bouillie bordelaise (voir le lien).

La cloque sur feuille de pêcher

Les pucerons vert du pêcher : En général ils ne posent pas de gros problèmes, mais en cas de forte infestation, ils compromettent la croissance et la fructification de l’arbre. Les moyens biologiques pour les contrôler sont semblables à ceux utilisés pour lutter contre les cochenilles. Ils sont cependant plus facile à éradiquer que cette dernière. L’introduction d’auxiliaires de culture (Coccinelles, syrphes, chrysopes…)est aussi un moyen efficace d’éviter ces ravageurs.

Les cochenilles : La cochenille farineuse est très problématique car on s’aperçoit souvent de sa présence une fois que l’infestation est déjà bien avancée. Les éliminer devient alors une vraie galère. Il existe néanmoins des méthodes biologiques pour faire face à ce ravageur coriace (Voir le lien)

La cochenille farineuse
Photo: Wikipedia.org

La moniliose : Les pêches pourrissent sur le pêcher. Il s’agit d’une maladie dite fongique (due à un champignon parasite), les solutions biologiques sont semblables à celles utilisées pour faire face à la cloque des fruitiers.

4 – Multiplication

La multiplication des pêchers, brugnons et nectarines peut être réalisée par bouturage, on peut procéder comme pour le figuier, ou la vigne avec des rameaux mixtes et aoûtés que l’on plante à l’automne dans un mélange de terreau et de sable. La bouture s’enracine alors durant l’hiver et repart en principe au printemps suivant. Des boutures printanières « à l’étouffée » lors du débourrage de l’arbre sont aussi possibles mais présentent souvent moins de réussite.

En production la méthode la plus couramment utilisée est le greffage qui permet de cultiver une variété sensible aux maladies sur un porte greffe résistant (souvent du prunier sauvage pour les pêchers). Je ferais prochainement une série d’articles afin de vous présenter les différentes techniques de greffes possibles.

Comme tous les fruits à noyau le pêcher issu de semis donnera en général un bon pêcher, qui fructifiera et donnera de bons fruits. Il est donc tout à fait possible de partir du noyau d’une bonne pêche, nectarine ou brugnon pour multiplier vos arbres. Cependant, le processus est évidemment bien plus long, ils vous faudra donc patienter plusieurs années avant de vous régaler de leurs premiers fruits.

Jeune pêcher issu d’un semis de noyau
Photo : Jardinpassion.org

5 – Variétés et cultivars intéressants

Pêchers :

Le Red Haven
Photo : Mesarbustes.fr

Pêcher Red Haven

Le pêcher Red Haven peut être planté dans toutes les régions de France en plein soleil. De vigueur moyenne, il est sensible à la cloque du pêcher. Sa floraison commence mi-mars.

Ses fruits ont la chair jaune, ferme, très parfumée, très sucrée avec un goût musqué. Vous pourrez les déguster vers fin juillet – début août.

La grosse mignonne
Photo : Gammvert.fr

Pêcher Grosse Mignonne

Cette variété ancienne de pêcher est adaptée au sud de la Loire. De forte vigueur elle est peu sensible aux maladies. Sa floraison est assez précoce et débute dès le mois de mars.

Il s’agit d’une variété à chair blanche légèrement colorée, juteuse et sucrée. La récolte interviendra début août.

La Madeleine de Courson
Photo : Truffaut.com

Pêcher Madeleine de Courson

Le pêcher Madeleine de Courson est idéal pour le Sud du pays. Ce pêcher est très sensible aux gelées printanières. Sa floraison s’enclenche au mois de mars.

Il s’agit d’une variété ancienne produisant de grosses pêches à chair blanche-verdâtre, sucrée et parfumée.

La pêche-plate
Photo : Pinterest.com

Pêcher à pêche-plate :

Le pêcher à pêche-plate est une variété exceptionnelle qui produit des pêches allongées et plates à la peau duveteuse orangée. La chair parfumée est délicatement sucrée et évoque fortement le miel. Dès fin juillet, vous pourrez savourer ces fruits délicieux. Facile à cultiver et pouvant être planté à travers toute la France grâce à sa bonne rusticité.

La pêche de vigne (sanguine)
Photo : Pinterest.com

Pêcher « pêche de vigne » :

Le pêcher pêche de vigne est apprécié pour sa grande production de fruits mais aussi pour sa culture très facile et à la portée de tous les jardiniers, même débutants. Cette variété donne des pêches appelées sanguines à la peau duveteuse grise renfermant une chair rouge foncée, sucrée et parfumée. Ces pêches peuvent être dégustées de différentes manières en fonction de vos envies, au naturel ou encore en sirop mais aussi pour réaliser de nombreux desserts.

Nectariniers :

La nectarine Fantasia
Photo : Plantes-et-nature.com

Nectarinier Fantasia

Le nectarinier Fantasia est adapté à toutes les régions, excepté le climat montagnard. De grande vigueur, il peut être planté dans tous les types de sol. Il n’est pas trop impacté par les gelées printanières car la floraison de ce nectarinier est assez tardive (avril).

Il produit des fruits de bonne qualité gustative que vous pourrez récolter de fin juillet jusqu’au mois d’août.

La nectarine Flavor Gold
Photo : Naturehills.com

Nectarinier Flavor Gold

Ce nectarinier est également aindiqué pour toutes régions sauf en climat montagnard. De belle vigueur, il peut être planté dans tous les types de sol et supporte bien les gelées printanières. Sa floraison fin mars est semi-tardive.

Les fruits de cet arbre ont la chair dorée et sont agréablement parfumés. Vous pourrez les récolter dès le mois de juillet.

Brugnoniers :

Le brugnonier Cardinal
Photo : Gammvert.fr

Brugnonier Cardinal

Le brugnonier Cardinal est adapté à toutes les régions (excepté le climat montagnard). Il s’agit d’un arbre fruitier très vigoureux dont la floraison est tardive (avril).

Il produit des fruits blancs juteux et fondants dont la chair est sucrée . Vous pourrez envisager la récolte au mois d’août.

Le brugnonier Silver Gem
Photo : omarchefrais-magasin.com

Brugnonier Silver gem

Le brugnonier Silver gem s’adapte lui aussi à tous les climats, sauf montagnard, il s’agit d’un brugnonier de forte vigueur dont la floraison est assez tardive.

Sa chair blanche est tendre et parfumée.


Je vous souhaite la pêche pour les premières plantations estivales du potager, et un week-end fructueux au jardin.

Ben. MASON

LE DICTON DU JARDINIER :

« Le bon Saint Boniface entre en brisant la glace. »

🌞⚒🧊🔨🌞

Publié par Ben. Mason

Jardinier autonome, spécialisé en éco-jardinage, et en permaculture.

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14 commentaires

  1. Belle promenade savoureuse, en effet, et qui met l’eau à la bouche. Je ne savais pas qu’un pêcher pouvait se cultiver en pot mais j’ai très envie d’essayer.. Je vous dirai si je réussit et en attendant je vous souhaite le meilleur week end possible.

    Aimé par 1 personne

    1. Bonjour Elienad, merci pour ce mot, je suis ravi de vous avoir donné des idées. Je vous encourage à tenter la culture de cet arbre en pot. Optez pour une variété naine si la place manque sur votre terrasse.
      Je vous souhaite un agréable dimanche

      Ben

      Aimé par 1 personne

    1. 👍Merci Laurence pour ce gentil mot et ces sympathiques compliments. Je suis heureux que mes articles soient utiles et inspirants pour mes lecteurs.
      C’est grâce à des messages comme le tien que je trouve la volonté de poursuivre cette transmission de connaissance. 🙏Merci à toi, et aux nombreux abonnés pour votre formidable soutient.
      Je te souhaite un excellent dimanche

      Ben

      Aimé par 1 personne

    1. Merci pour ton message,
      Il est vrai que nous connaissons un début de saison particulier cette année, avec de la fraîcheur, et pas mal d’eau. Les coups de froids qui sont intervenus durant la floraison des fruitiers ont compromis de nombreuses récoltes. Il faut espérer que nos arbres n’en seront que plus productifs l’an prochain. Effectivement les confitures devront attendre.
      Je te souhaite un beau dimanche

      Ben

      J’aime

  2. Je ne tenterai pas la culture de ces fruits que j’apprécie énormément (trop petit jardin ).Je me posais la question: « mais quelle est la différence entre brugnons et nectarines? » Apparemment,on appelle brugnon,un fruit dont le noyau ne se détache pas facilement et la nectarine,c’est tout le contraire.Me trompe-je?
    En tout cas,mon fruit préféré est la nectarine jaune et pour mon fils,la pêche jaune;chacun ses goûts. 😉
    Merci pour tous les conseils,c’est toujours bon à prendre.
    J’apprécie le dicton qui se vérifie chaque année. 😀
    Bon dimanche,Ben.

    Aimé par 1 personne

    1. Salut Andrée,
      👍C’est bien ça, le noyau du brugnon est adhérent, pas celui de la nectarine, mais ils possèdent tous deux une peau lisse.
      Il existe une grande diversité de parfums et saveurs parmi ces types de fruits, chacun ses préférences, il y en a pour tous les goûts. Pour ma part j’aime beaucoup la pêche de vigne rouge.
      Je te souhaite une bonne semaine

      Ben

      Aimé par 1 personne

  3. Comme Laurence, je trouve que tes articles sont des mines d’or à conserver. Ton article sur les pêches est complet et très détaillé et j’y trouve des informations très enrichissantes autant d’un point de vue historique que pratique. Je vais d’ailleurs commencer à en cultiver en pot pour le futur jardin partagé de 2022. Y a t’il des variétés plus résistantes pour le climat de la Bretagne.
    Merci à toi Ben.

    Aimé par 1 personne

    1. Salut Alan,
      Merci pour ton mot et tes encouragements.
      Il me semble que tu es situé près du littoral, et je sais que de bon résultats sont possibles dans ces conditions climatiques avantageuses. Je pense que la variété Reine des vergers doit être une bonne option, c’est en effet une variété peu sensible aux maladies notamment à la cloque, et qui pourra encaisser un petit coup de froid printanier sans trop de dommage. Il doit probablement aussi exister des variétés dites locales, il faudrait que tu puisses te renseigner chez des pépiniéristes autour de chez toi, ou auprès du voisinage si d’aventure quelques particuliers en cultivent personnellement.
      Par ailleurs j’ai entendu parler d’une petite pêche de vigne à chair blanche qui est cultivée dans le Finistère. La pêche-plate doit aussi être cultivée en zone littorale.
      J’espère que ces précisions te seront utiles.
      Je te souhaites une excellente semaine

      Ben

      J’aime

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