Les incroyables vertus du thé

CAMÉLIA SINENSIS

Feuilles de thé fraîchement récoltées
Photo : Theahouse.com

Connu en Chine depuis des millénaires, le thé est une plante surprenante en raison de ses nombreux bienfaits sur la santé. Les anglais l’ont rapidement adopté et intégré à leur mode de vie avec le traditionnel « tea time », et ont ainsi contribué à sa diffusion à travers le monde occidental. Dans cet article, je vous présente cette superbe plante dont les feuilles sont infusées afin d’obtenir un breuvage délicieux , et qui possède notamment des propriétés antioxydantes qui permettent de prévenir l’apparition de cancers.

1 – Histoire et description botanique du Camélia Sinensis

Le théier (Camélia sinensis), appelé populairement thé, est une espèce d’arbustes de la famille des Théacées. Il est originaire d’Asie. Il est largement cultivé pour ses feuilles qui une fois séchées et plus ou moins oxydées, servent à la préparation d’une infusion : le thé. C’est une espèce voisine des camélias ornemlentaux (Camélia japonica). Son nom latin Camélia sinensis signifie littéralement « camélia chinois ».

D’après un texte daté de +350, le Huayang Guozhi, ou Chroniques de Huayang, de Chang Qu, ce sont les montagnards du sud-ouest de la Chine qui ont appris aux Chinois du nord, au premier millénaire avant notre ère, l’usage alimentaire des feuilles du théier sauvage. La culture du thé n’est pas chinoise à l’origine mais aurait commencé au pays de Shu , dans l’actuel Sichuan au 4éme siècle avant notre ère. Il faut attendre la dynastie des Tang au 7ème siècle pour que l’appellation de thé s’impose peu à peu sur toute autre dénomination. Cette prononciation, utilisée telle quelle, mais sans « ton », en japonais, est à l’origine de la prononciation « chay » en russe et dans les autres langues slaves (chaï), ainsi qu’en turc (çay) et en persan (tchây), le thé ayant été livré dans cette partie du continent eurasien par voie terrestre (les caravanes).

Si le thé a été signalé dès 1559 aux pays colonisateurs, le premier Occidental à avoir décrit le théier est un médecin allemand séjournant au Japon, Engelbert Kaempfer qui donna à l’arbre le nom de Thea japonense en 1712. Quelques décennies plus tard, en 1752, le botaniste suédois Linné, le renomma Thea sinensis. Mais neuf ans plus tard, ignorant les procédés de fabrication gardés secrets par les Chinois, Linné distingue alors le thé vert Thea viridis et le thé noir Thea bohea. Les deux genres, Camélia et Théa, connus tous deux depuis 1753 ont été réunis en 1818 (Article 13 de la nomenclature de Melbourne, 2012). Le genre combiné porte le nom le Camélia parce que Robert Sweet , qui fut le premier à réunir les deux genres, avait choisi ce nom et cité Thea comme un synonyme. Parallèlement à ce regroupement des genres, les distinctions Thea viridis et Thea bohea proposées par Linné sont considérées comme de simples variétés et deviennent des synonymes. Camélia sinensis fut finalement adopté, conformément aux règles de nomenclature botanique.

Feuillage du Camélia sinensis
Photo : Wikipedia.org

Les feuilles alternes et persistantes, sont de forme allongée, elliptique, et longues de 4 à 15 cm, sur 1 à 7 cm de large. Elles sont brillantes, vert foncé, plutôt coriaces, avec une texture assez épaisse.

Les fleurs du théier sont blanches à jaune clair (une seule forme non hybride présente des fleurs rosées, Camélia sinensis f. rosea). Elles mesurent entre 2 et 4 cm de diamètre. Solitaires ou en petits groupes de 3 ou 4, elles comptent cinq sépales persistants, cinq pétales, parfois plus jusqu’à 7 ou 8, de couleur jaune clair ou blanc-crème, et de très nombreuses étamines jaunes souvent soudées entre elles. L’ovaire est triloculaire.

Fleurs du Camélia sinensis
Photo : Pinterest.com

Les fruits sont des capsules de 1,5 à 3 cm de diamètre environ. Les graines peuvent être pressées pour obtenir une huile.

Fruit du Camélia sinensis
Photo : Jardin-secret.com

Il existe deux variétés naturelles de Camélia sinensis utilisés en culture :

Camélia sinensis var. sinensis

Le thé de Chine, originaire du Yunnan. À l’état sauvage sa taille avoisine moins de 5 m. Les feuilles ont une taille allant de 4 à 10 cm de long, rigides et mates. Le théier type chinois et ses hybrides sont cultivés dans des régions pouvant subir des températures basses (Japon, Chine, Géorgie, Iran, Turquie) ainsi que dans les plantations en altitude. Il est robuste et a une relative bonne résistance à la sécheresse. C’est la plus ancienne espèce de théier connue et cultivée. Elle donne des thés parmi les plus recherchés. Certains plants toujours cultivés auraient plus de mille ans.

Camélia sinensis var. assamica

Originaire de Chine et du sous-continent indien. Il peut atteindre plus de 15 m à l’état sauvage. Ses feuilles brillantes, sont claires, souples et mesurent de 8 à 14 cm de long, à texture assez épaisse. Le théier type assamica et ses hybrides sont présentes dans des régions connaissant de fortes précipitations (la mousson) telles les plantations de plaine. Des études génétiques effectuées en 2016 montrent deux lignées différentes domestiquées indépendamment l’une dans l’ouest du Yunnan, l’autre en Assam. Son utilisation ancienne en Inde fut « découverte » en 1823 par le Major Robert Bruce en Assam et ensuite cultivé dans toute l’Inde ainsi qu’ au Sri Lanka voisin par les compagnies britanniques. La majorité du thé produit dans le monde provient de cette variété.

Les deux variétés se pollinisent facilement entre elles, de ce fait il existe de nombreux hybrides cultivés ( cultivars) plus ou moins fixés. En Chine, on compte officiellement 95 cultivars.

2 – Culture du Camélia Sinensis

Les théiers ont besoin d’un sol ni calcaire ni argileux, mais alluvionnaire, sédimentaire rocheux ou volcanique. Le sol doit être acide, profondément meuble, drainant, riche en azote, en acide phosphorique et en potasse. Pour le côté meuble, la terre est labourée deux fois avant de planter des légumineuses qui fixeront l’azote dans le sol avant l’installation de théiers. C’est le principe des engrais verts.

Le théier a besoin de vents réguliers et secs, d’une température comprise entre 10 et 30 °C (la plante meurt en dessous de -20 °C), de pluies fréquentes de 1500 à 3000 mm/an, d’un taux d’hygrométrie compris entre 70% et 90% et idéalement de 5 heures d’ensoleillement par jour. Pour développer l’arôme des feuilles de thé, il est idéal que le théier se déshydrate en journée dans un temps lumineux et sec pour ensuite subir une nuit fraîche. Ces conditions de culture ne sont pas facile à observer dans bon nombres de nos régions.

Récolte des feuilles de thé en Chine
Photo : The-parfait.fr

L’arbuste est rustique dans son aire d’origine, habitué aux terrains d’altitude où il fait frais. Sous nos climats, il résiste à des gels jusqu’à -12 °C grâce à sa robustesse à condition que ces périodes gélives soient assez brèves. Il ne faut pas oublier que son climat de prédilection reste tempéré et océanique, donc plutôt doux, assez humide, nuageux et avec des écarts de températures minimes entre les saisons. Le littoral atlantique est donc le meilleur endroit pour tenter de le cultiver en France. Dans les autres régions, une situation abritée en hiver et mi-ombragée est recommandée.

On peut employer le théier (Camélia sinensis) dans tous les types de jardin, dès l’instant où la nature acide du sol est avérée. Sa plantation dans une haie libre donne du volume à cette dernière, et la persistance de son feuillage agit comme un brise-vue toute l’année. Planté en isolé, le théier aura besoin d’être entouré par des vivaces fleuries telles que des bruyères fleurissant avant ou après lui de façon à toujours avoir un accompagnement coloré.

Sa culture en pot est tout à fait possible sur des terrasses et balcons abrités du plein soleil. En hiver, il sera nécessaire de le protéger du gel et des vents glacés, pot compris. On le cultive alors dans un substrat de type terre de bruyère.

Le théier, tout comme le camélia du Japon, peut souffrir de mosaïque jaune, infection causée par un virus transmis volontairement par greffage(obtention de variété au feuillage bicolore) ou naturellement par le virusToxoptera aurantii.

Le Camélia du Japon est une variante ornementale issue de la même famille que C sinensis
Photo : Gartendialog.de

3 – Multiplication de la plante de thé

La première phase d’entretien des plantations de thé consiste à la reproduction des théiers. Celle-ci peut se faire par prélèvement de graines ou par bouture. La bouture a l’avantage de mieux conserver les sols, car la régularité des plantes les expose moins, tandis que les graines permettent une plus grande diversité génétique rendant les plantations globalement plus résistantes aux nuisibles et maladies.

Le théier (Camélia sinensis)
Gravure botanique

Pour les semis, les graines sont prélevées sur un théier, puis plongées dans l’eau pour éliminer celles, qui sont stériles, qui flottent. Les graines sont ensuite mises à germer dans une pépinière ombragée, puis endurcies, c’est-à-dire régulièrement repiquées à mesure de la croissance de la plante dans des espaces de plus en plus lumineux.

Pour la bouture, une tige contenant un œil et une feuille de quelques centimètres est prélevée sur le théier mère avant d’être repiquée en pépinière ; elle développe progressivement des racines avant de subir une phase d’endurcissement puis d’être repiquée en plein champ.

4 – Vertus médicinales attribuées au thé

Les feuilles de théier, lorsqu’elles sont non oxydées, peuvent être utilisées en phytothérapie pour soigner l’embonpoint, la fatigue ou la rétention d’eau. Des recherches récentes démontrent que certains constituants du thé stimulent la sécrétion d’adrénaline et en augmentent sa durée d’action, favorisent donc la lipolyse (libération et l’élimination des graisses du tissu adipeux). Comme cette action se complète d’une limitation de l’absorption des calories au niveau intestinal, par les tanins, la prescription se trouve justifiée pour la surcharge pondérale.

Le thé constitue un véritable cocktail de composés extrêmement intéressants. Cette plante est riche en substances bien connues pour leurs propriétés protectrices : les polyphénols. Ceux-ci ont une action antioxydante : ils permettent de lutter contre la formation en excès de radicaux libres dans l’organisme, substances favorisant le vieillissement prématuré des cellules et l’apparition de maladies et cancers. Par ailleurs le thé contient des antioxydants très puissants : catéchines (surtout dans le thé vert), théaflavines (surtout dans le thé noir), flavonols… Ils seraient même plus efficaces que les vitamines C et E !

Les principaux bienfaits du thé sur la santé
Infographie: Pinterest.com

De nombreux scientifiques de par le monde se sont bien sûr demandés si ce pouvoir antioxydant du thé permettait de protéger contre l’une des maladies les plus importantes : le cancer. Les résultats penchent en faveur de cette boisson. Ainsi plusieurs travaux ont souligné les effets anti-tumoraux des polyphénols du thé, aussi bien in vitro que chez l’animal. Chez l’homme, plusieurs études ont démontré un effet protecteur contre le cancer (plus souvent lié au thé noir apparemment). Ainsi, cette plante diminuerait le risque de cancer du sein chez les femmes. Mais les hommes ne sont pas en reste : le thé pourrait protéger contre le cancer de la prostate. Certains travaux soulignent également que la consommation de thé procure une certaine défense contre les rayons UV, aidant ainsi la peau à lutter contre les méfaits du soleil. Mais il faut reconnaître qu’en matière de prévention du cancer, le thé reste controversé : plusieurs études n’ont en effet pas toutes obtenu de résultats positifs, certaines montrant même une augmentation du risque liée à la consommation excessive de thé.

Dans la prévention des maladies cardiovasculaires, le thé a fait ses preuves. Ainsi, il permet de limiter la formation de plaques d’athérome, responsables de l’obstruction des artères. Le mécanisme serait lié encore une fois aux antioxydants de cette plante qui empêcheraient l’oxydation du mauvais cholestérol diminuant ainsi la formation des plaques dangereuses. Mais les polyphénols du thé auraient aussi un effet antithrombotique (contre la formation de caillots qui peuvent obstruer une artère). De manière générale, la consommation de trois tasses de thé par jour réduirait de 11 % les accidents cardiaques. Mais attention à ne pas dépasser la dose : en excès le thé pourrait diminuer l’absorption du fer au niveau intestinal : attention à l’anémie, surtout chez les femmes enceintes.

Le thé contient sans surprise de la théine, plus connue sous le nom de caféine, mais deux fois moins qu’un expresso. Bien sûr, cela dépend de la durée de l’infusion. Selon le centre d’information scientifique sur le thé, une infusion de 3 minutes extrait de la plante 50 % de la caféine, contre 80 % pour une infusion de 5 minutes. La consommation modérée de cette substance augmente donc la vigilance, notamment lorsque l’on est fatigué. De plus, le fait de consommer une boisson chaude comme le thé permettrait de lutter contre le stress. Cela permet notamment de lutter contre la constriction des vaisseaux sanguins des extrémités, diminuant par exemple les problèmes de mains moites en cas d’anxiété.

Concernant ses vertus contre le surpoids, si vous voulez éliminer quelques kilos, rien ne vous empêche de boire du thé, mais misez plutôt sur une alimentation adaptée et un peu d’exercice physique. Les dernières études démontrent en effet que le thé ne ferait pas réellement maigrir. Cependant il peut aider à éliminer bien des toxines dans le cadre d’une diète, ou d’un régime.

5 – Les différents modes d’obtention du thé

Les différents types de thé
Photo : Comment-economiser.com

Les différents thés ne proviennent pas de différentes espèces de théier, mais sont obtenus à partir des mêmes arbres, en traitant différemment les feuilles récoltées. Comme pour le vin, chaque cru de thé reflète les caractéristiques d’un terroir, notamment la nature du terrain, le climat et le moment de la cueillette.

Les différents thés sont généralement classés en grandes catégories : les thés blancs, jaunes, verts, bleus, noirs ou mûrs.

Thés verts

Le thé vert
Photo : E-calyptus.fr

Les thés verts sont des thés non fermentés, issus d’une préparation spéciale destinée à neutraliser l’oxydation naturelle des feuilles.

On distingue principalement deux méthodes :

– la méthode chinoise consiste à faire sécher à sec les feuilles fraîchement cueillies dans des bassines de cuivre chauffées à une température de l’ordre de 100°C ; c’est ainsi que sont confectionnés les thés Lung Ching, Chun Mee ou Gunpowder.

– la méthode japonaise consiste à faire chauffer brusquement les feuilles à la vapeur dans une cuve spéciale (pour obtenir, par exemple le Sencha).

Les différentes qualités de Thé vert, dont les principaux producteurs sont la Chine, et le Japon, se distinguent par leur couleur, leur arôme et leur apparence.

Le Thé vert peut se présenter en poudre comme le matcha japonais.

Mariage Frères propose un Thé vert exclusif en provenance de l’Inde, l’Imperial Himalaya aux notes de vanille, de fruits et de fleurs, ainsi que le Gyokuro (“Rosée précieuse”), le Thé vert le plus noble, le plus raffiné et le plus précieux du monde.

Thés jaunes

Le thé jaune
Photo : Tpourthé.com

Les différents thés jaunes viennent de Chine, où ils sont une spécialité depuis le 16 ème siècle (dynastie Ming).

Ce type de thé, fabriqué à partir du Thé vert, subit une légère fermentation à l’étouffée (par un chauffage doux à 50°), ce qui lui donne une odeur douce et savoureuse.

Ses feuilles ne sont jamais travaillées pour leur donner une certaine apparence et prennent un ton jaune, couleur symbolisant la perfection et la félicité en Chine.

On distingue traditionnellement :

– le thé jaune de bourgeons

– le thé jaune à petites feuilles, composé de jeunes pousses

– le thé jaune préparé avec des feuilles plus larges.

Thés blancs

Le thé blanc
Photo : Compagnie-anglaise-des-thes.fr

Les différents thés blancs, également d’origine chinoise ( province de Fujian), sont des thés très délicats qui ne subissent aucune fermentation, mais dont les feuilles sont simplement séchées à l’air libre.

Le Thé blanc tire son nom de la couleur blanc argenté de ses feuilles et de la présence sur celles-ci d’un duvet blanc.

La production de ce Thé est extrêmement réduite car sa fabrication exige des manipulations très soignées.

Il existe deux grandes variétés de Thé blanc :

– le Pai mu tan “pivoine blanche”

– le Yin zhen “aiguilles d’argent”, un Thé précieux et rare, composé des plus beaux bourgeons issus d’une cueillette qui n’a lieu qu’une fois par an ; il développe des arômes évoquant les fleurs sauvages et donne, en bouche, un bouquet délicat et fleuri de jeunes bourgeons à peine éclos.

Les thés bleus

Le thé bleu
Photo : Mieux-vivre-autrement.com

Les thés bleus sont des thés semi-fermentés, d’origine chinoise ou taiwanaise, couramment appelés qing chà « thés bleu-vert » ou thés Oolong (signifiant “dragon noir”).

Il existe deux grandes méthodes de confection des différents thés bleus : dans la méthode chinoise, la fermentation n’est que de 12 à 15 %, alors que dans la méthode taiwanaise, elle s’élève à 60 ou 70 %, avant d’être interrompue par chauffage dans une bassine en fer.

Ces thés très prisés ont une saveur intermédiaire entre les thés noirs et les thés verts.

Le Thé Oriental Beauty venant de Formose est recommandé par Mariage frères pour accompagner la dégustation des caviars.

Thés noirs

Le thé noir
Photo : Comment-economiser.fr

Les thés noirs sont des thés oxydés issus d’un procédé de fabrication comprenant les cinq opérations suivantes : flétrissage, roulage, fermentation, dessiccation et criblage.

Les différents thés noirs sont généralement classés suivant l’aspect des feuilles, qui n’a pas d’incidence sur la qualité du thé.

Ainsi, les thés à feuilles brisées (appelés thés Broken) ou broyées (Fannings) ont les mêmes qualités que les thés à feuilles entières.

Les thés à feuilles broyées sont plus corsés que le Thé Broken.

La famille des thés noirs est la plus grande et la plus répandue dans le monde et inclut les thés Darjeeling, Assam et Nilgiri, originaires de différentes régions en Inde, ainsi que le Thé de Ceylan, originaire du Sri Lanka. Le cru de Ceylan le plus réputé est le Nuwara Eliya.

Thés mûrs

Le thé mûr
Photo : Pinterest.com

Les thés mûrs, dont font partie les Pu-Erh, sont apparus au début de la dynastie Tang.

Ils se distinguent du Thé noir par une fermentation spécifique, consistant en un long processus de maturation.

Ces différents thés sont conservés plusieurs années dans des pots en terre entreposés dans des caves fraîches.

Ils sont les seuls à se bonifier au fil du temps comme les grands vins.

J’espère que la redécouverte des surprenantes vertus de cette plante ancestrale vous auront intéressé, et vous donnera envie d’intégrer cette culture dans vos jardins respectifs.

Excellent week-end à tous.

Ben. MASON

LE DICTON DU JARDINIER :

« S’il pleut à la visitation, trente jours de bénédiction. »

🌨🙏🙏🙏🙏🙏🙏🙏🌨

Publié par Ben. Mason

Jardinier autonome, spécialisé en éco-jardinage, et en permaculture.

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10 commentaires

  1. Un grand bravo Ben pour ce magnifique post sur lequel je reviendrais plusieurs fois tellement il est riche! Bien qu’ayant des connaissances sur le thé, j’y ai beaucoup appris, notamment sur la partie botanique et historique ainsi que sur les différences entre méthodes chinoises et japonaises.
    Merci à toi pour ce brillant article qui va en intéresser plus d’un(e).
    Belle journée à toi.
    Ps: Ma matinée commence toujours par un earl grey avec un clood of milche 😉

    Aimé par 1 personne

    1. 🙏Merci Alan pour ton aimable appréciation, je suis content que ce dossier t’ait plu. Les méthodes de confections sont en effet très subtiles, et constituent en elles-mêmes une véritable science. j’ai moi aussi appris bien des choses en me documentant à ce sujet, et il me semble que beaucoup de gens seront curieux de mieux connaître cette formidable plante, au delà du banal et insipide sachet Lipton, il existe un trésor de savoir-faire, de traditions, et de connaissances ancestrales qui méritent d’être plus largement connues.☕
      Bien à toi

      Ben

      Aimé par 1 personne

  2. Travail très fouillé sur le thé et ses variétés en particulier le Camélia Sinensis que je ne connaissais pas. J’ai retenu surtout le tableau des vertus médicinales qui sont apparemment très importantes et qui donnent envie d’en faire des cures. Comme toujours, votre article est très instructif et on ne se lasse pas de lire et d’apprendre avec vous.
    A quand un bel ouvrage sur les différents thèmes proposes ?
    Très bon week end d’été.

    Aimé par 1 personne

    1. Bonjour Elienad, je vous remercie pour votre mot et vos encouragements.
      Un ouvrage est effectivement actuellement en cours, mais il y a tant de travail et de choses à dire dans les différents domaines qui entourent les plantes et leur culture que je me demande si j’aurais fini ce livre avant mes propres jours. Mais qui sait? J’espère que ce bouquin pourra voir le jour avant l’été prochain en 2022.
      Bon week-end à vous aussi

      Ben

      J’aime

  3. Personnellement pas un très grand amateur de thés, je te félicite pour cet article très fouillé et intéressant. Mais en dehors de l’été je ne manque pas mon « five o’clock tea » comme nos amis anglais, une habitude prise lors de mes séjours dans la îles Britaniques, il y a longtemps.
    Amicalement,
    Fuego1982

    Aimé par 1 personne

    1. Merci mon cher Fuego, saches que le thé est un super aliment bénéfique à notre santé, quelle que soit l’heure à laquelle on le déguste. Effectivement la fin d’après-midi se prête à merveille pour partager une bonne tasse, ainsi que l’ont bien compris nos amis britanniques.
      Affectueusement

      Ben

      J’aime

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