Les fertilisants organiques d’origine végétale ou animale

Pour fertiliser et améliorer la qualité de votre sol, il existe plusieurs options pour éviter les engrais chimiques de synthèse vendus par la marque au petit nain. Parmi les solutions alternatives, vous pouvez opter pour les apports de fertilisants organiques d’origine végétal. Que ce soit sous forme solide comme un apport de compost, ou sous forme liquide avec les purins végétaux, ces engrais naturels sont efficace et vous permettront de fertiliser votre terre en attendant que sa structure et sa microbiologie soient suffisamment optimaux pour des cultures sans aucun engrais de synthèse.

Photo: Manomano.fr

1 – Dans quels cas faut il fertiliser ?

Les végétaux du jardin puisent dans le sol des éléments nutritifs qui sont ensuite exportés par les récoltes : fruits, légumes, fleurs, bois de taille, tontes de gazon. Le système ne fonctionne pas en circuit fermé comme dans une forêt. Il faut donc restituer à la terre ce qu’on lui a prélevé : c’est la fertilisation d’entretien. Sans celle-ci, année après année, le sol s’appauvrira. En revanche, si la terre est carencée en certains éléments nutritifs, il est possible d’effectuer des apports d’engrais pour corriger les carences en certains éléments. On parle dans ce cas de fertilisation de correction.

Si aucun apport organique n’est effectué au jardin, le sol va s’appauvrir en humus au fil des années, d’environ 2 % par an, à cause du phénomène naturel de minéralisation. S’il n’y a pas compensation par un apport de matière organique, la fonction de stockage des nutriments et de l’eau par le complexe argilo humique va diminuer et une partie de l’engrais apporté, une fois minéralisé, sera lixiviée par les eaux de pluie et entraînée vers la nappe phréatique. Le sol deviendra moins grumeleux et plus sujet au compactage. La vie microbienne en pâtira également. Le complexe argilo-humique constitue une sorte de garde-manger pour la plante

Schéma : Pinterest.fr

2 – Comment choisir un amendement organique efficace ?

Le taux de matière organique est exprimé en pourcentage par rapport au produit brut. Plus ce taux est élevé, plus l’amendement est riche : il n’y a aucun intérêt à acheter de l’eau ! Il faut choisir des amendements organiques dont les matières premières ont un fort potentiel humique, riches en cellulose et en lignine (les deux principaux précurseurs de l’humus) comme les tourteaux de café, de cacao, les pulpes d’olives, les pailles de céréales, les fumiers d’herbivores (de cheval ou d’ovins, qui est l’un des plus riches en matière sèche et en éléments nutritifs). La transformation en humus stable est beaucoup plus rapide qu’avec des amendements à base de produits végétaux tanniques : écorces, sciure, broyats végétaux, marcs de raisin, tourbes.


3 – Les amendements organiques

Les amendements organiques doivent être mélangés à la terre ou épandus en surface (ce qu’on appelle le paillage ou « mulching »), mais jamais enfouis profondément car ils ont besoin d’oxygène pour se transformer en humus stable. Ils apportent des éléments nutritifs dans des proportions moins importantes que les engrais (moins de 3 % pour chacun des trois éléments N, P et K), mais leurs fonctions premières dans la fertilisation sont plus larges que celles des engrais. En effet, ils agissent sur les propriétés physiques, chimiques et biologiques du sol en lui apportant de la matière organique d’origine végétale, qui se transformera en humus.

L’apport d’amendement organique assure une structure grumeleuse au sol, facilitant ainsi la circulation de l’eau et de l’air. Il donne plus de consistance aux sols sablo-limoneux. Il fragmente les terres argileuses, ce qui facilite le drainage, leur culture et la pénétration des racines. L’humus stable résultant de cet apport formera le complexe argilo-humique qui évitera l’érosion par l’entraînement de l’argile en solution dans l’eau. La capacité du sol à stocker l’eau est alors améliorée : les plantes résisteront mieux aux périodes de sécheresse.

L’air circulant bien, les bactéries aérobies bénéficieront de conditions favorables à leur multiplication. L’humus stable résultant de l’apport d’amendement organique se minéralisera lentement et libérera progressivement de l’azote (chaque année, 2 % d’humus se minéralisent). L’humus s’associe au fer pour former des chélates naturels. Ainsi protégé, le fer ne sera plus bloqué par le calcaire. Les risques de chlorose seront évités. Le complexe argilo-humique donne au sol un pouvoir tampon qui atténue les variations de pH et permet le stockage et l’échange des nutriments solubles dans la solution du sol.

L’amendement organique stimule les processus biologiques du sol. Il a notamment un effet bénéfique sur la multiplication et la diversification des micro-organismes, permettant ainsi le contrôle des pathogènes du sol par antagonismes et production d’antibiotiques (notion de « flore de barrière »), et la production de molécules organiques assimilables par les plantes.

4 – Les engrais organiques

Pour que les éléments nutritifs qu’ils contiennent soient assimilables, les engrais organiques doivent être minéralisés par les micro-organismes du sol. Cette étape se fait progressivement, en adéquation avec les besoins de la plante puisque les facteurs qui la stimulent, température, humidité et aération, sont les mêmes que ceux dont la plante a besoin pour sa croissance. Les risques de brûlure des racines et de lixiviation vers les nappes phréatiques sont pratiquement nuls car la libération des éléments nutritifs n’est pas brutale comme avec un engrais soluble minéral de synthèse. Du fait de la richesse et de la diversité des matières premières qui les composent, les engrais organiques naturels enrichissent le sol en bien d’autres éléments nutritifs qu’ils contiennent intrinsèquement.

Ils sont formulés à partir de différentes matières premières d’origine végétale et/ou animale ayant subi uniquement des transformations physiques (broyage, chauffage, déshydratation) ou enzymatiques par fermentation naturelle, de manière à apporter les nutriments en proportion adaptée aux besoins spécifiques de la plante. Les matières premières utilisées sont notamment : les farines de plumes, poudre de corne, poudre d’os, farines d’arêtes de poissons, guano, tourteaux de café, de cacao, pulpes d’olives, vinasses de betteraves… Les engrais organiques apportent azote, phosphore, potasse, calcium, magnésium et divers oligo-éléments en fonction des matières premières qui les composent.

5 – Les purins végétaux

Prêles, consoudes, fougères, et orties sont les plantes les plus couramment utilisées dans la confection de purins végétaux
Illustration: insectosphère.fr

Les purins végétaux sont le résultat de la fermentation naturelle d’une plante dans de l’eau à température ambiante. Ils sont une excellente solution pour nourrir vos plantes lorsque votre sol n’est pas encore suffisamment régénéré pour que vos végétaux puissent y puiser sans peine les éléments nutritifs dont ils ont besoin. Les purins, suivants l’espèce végétale utilisée, auront aussi d’autres vertus, répulsives, anti-fongiques, stimulantes, ou encore insectifuges.

Je vous joint ici un tableau qui vous aidera à déterminer quel type de purin utiliser suivant l’usage souhaité.


Plante Propriétés et  Emploi  
Absinthe (Artemisia absinthium) Insectifuge Extrait fermenté (1 kg de plante fraîche dans 10 l. d’eau) dilué à 10 %.
Pulvérisé pur sur le sol, repousse les limaces  
Ail (Allium sativum) Fongicide Insecticide Décoction (100g de gousses hachées dans un l. d’eau).
Pure en arrosage contre la fonte des semis, la cloque du pêcher et la pourriture du fraisier.
Macération huileuse (100g d’ail broyé macéré 12 heures dans 2 c. à s. d’huile de lin ou de paraffine. Verser un litre d’eau et filtrer. Attendre une semaine.) Pulvériser dilué à 5 % contre les pucerons, les acariens et la mouche de l’oignon. Consoude (Symphitum officinalis et x uplanticum) Fertiliant Stimulant Extrait fermenté (1kg de plante fraîche dans 10 l. d’eau)
Dilué à 20 % en arrosage ou à 5% en pulvérisation foliaire.
Riche en potasse et en bore, favorise une bonne mise à fruit.
Les feuilles fraîches s’utilisent aussi en mulch (couverture du sol) ou comme activateur de compost.
Fougère aigle (Pteridium aquilinum) ou fougère mâle (Dryopteris filix-mas) Insecticide
Répulsif Extrait fermenté (1kg de plante dans 10 l. d’eau)
Pur, est efficace contre les pucerons (notamment le puceron lanigère) et la cicadelle de la vigne.
Dilué à 10 % et pulvérisée 2 fois avant plantation, répulsif contre le taupin sur pomme de terre.  
Ortie (Urtica dioica) Fertilisant Stimulant
Insectifuge Extrait fermenté (1kg de plante fraîche dans 10 l. d’eau)
Dilué à 20 % en arrosage, en pulvérisation foliaire, ou pour le pralinage des racines.
Activateur de compost.
Infusion (1 kg  dans 10 l. pendant 12 h.) diluée à 10%, insectifuge contre pucerons acariens, carpocapse.
Prêle des champs (Equisetum arvense) Fongicide Décoction (faire bouillir 500g de prêle sèche dans 5l. d’eau pendant 1h). Laisser infuser 1 nuit puis pulvériser dilué à 20%. Préventif et parfois curatif contre de nombreuses maladies cryptogamiques (mildiou, oïdium, tavelure, cloque…). Riche en silice, qui renforce les tissus des plantes.  
Rhubarbe (Rheum rhaponticum)  Insectifuge  Macération (500g de feuilles pour 3 l. d’eau pendant 24 h.). Pulvériser à 3 reprises pour repousser pucerons, chenilles et larves ainsi que les limaces (également les feuilles séchées et broyées sur le sol). Tanaisie (Tanacetum vulgare)  Insectifuge  Extrait fermenté (1 kg pour 10 l. d’eau) non dilué contre la mouche du chou et divers insectes (pucerons, noctuelles). 

Enfin, pour compléter ce tableau on peut également mentionner la tomate dont les feuilles fermentées sont très efficaces contre les insectes, le saule dont le purin est un stimulant racinaire de premier ordre, et le purin de bardane qui est un excellent fongicide, efficace contre les principales maladies cryptogamiques.

Fleurs de la consoude
Photo: Plantes-et-jardin.fr
Feuillage de consoude
Photo: Nature-et-abeilles.fr

6 – Préparer un purin de plantes

La recette est la même pour la majorité des préparations.

Ingrédients :

  • 1 kg de plantes fraîches ;
  • 10 litres d’eau.

Ou pour préparer de plus petites quantités : 100 g de plantes pour 1 litre d’eau.

Recette :

  • Choisir un récipient en bois ou en plastique, et y mettre les plantes hachées.
  • Rajouter de l’eau ;
  • Couvrir la préparation ;
  • Mélanger tous les jours, jusqu’à ce que les petites bulles trahissant le processus de fermentation disparaissent.
  • Filtrer et conserver dans un récipient adéquat.
Photo: Guides-jardinier.fr

Le purin est alors prêt à être utilisé en pulvérisations foliaires ou mélangé à l’eau d’arrosage.

7 – Les fertilisants organiques d’origine animale

Pour conclure ce dossier, voici un petit résumé de ce qu’il faut savoir au sujet des fertilisants organiques d’origine animale.

Ces fertilisant sont plus concentrés en phosphore, ce qui permet floraison, et fructification des végétaux. Ils contiennent aussi de l’azote, mais en quantité moindre que les fertilisants végétaux.

Utilisé sous leur forme solide, ils diffusent laes éléments dans le sol de façon progressive, et amélioreront à terme la structure de votre sol.

Respectez les quantités conseillés à l’épandage afin de ne pas saturer vos sol en nitrate, et phosphates. Risque de pollution des nappes phréatiques.

Les fertilisants d’origine animale les plus fréquemment utilisés sont :

– Les fumiers :

Fumier équin : Grâce à sa texture riche en paille, qui se transformera au fil du temps en humus, le fumier d’équidés est intéressant pour aérer et amender les terres argileuses lourdes, mais aussi pour donner du corps aux terres trop sableuses.

Riche en potassium et en azote, le fumier de cheval libère ses nutriments lentement dans le sol, constituant un excellent fertilisant. En se décomposant, le fumier de cheval monte beaucoup en température et produit une chaleur mise à profit pour la réalisation de « couches chaudes » servant aux cultures hâtées.

On l’utilise en automne, seulement sur les zones du jardin exemptes de toute culture : épandez le fumier frais (ou à demi mûr) en couche épaisse (10 cm). Griffez légèrement pour l’incorporer au sol.

On peut également utilisé le fumier de cheval frais pour réaliser des « couches chaudes » sous châssis.

fumier ovin : Le fumier de mouton est un produit efficace et facile à utiliser ;

Il allège les sols argileux ou compactés, et assure ainsi une meilleure aération et un meilleur drainage du sol . Par ailleurs, il rééquilibre bien les sols très sablonneux, et contribue donc à améliorer la résistance des plantes à la sécheresse .

C’est un fertilisant biologique efficace, il est riche en potassium, et apportera des micro-organismes indispensables à la vie du sol .

On peut l’utiliser en mélange avec d’autres terreaux pour améliorer les propriétés du sol.

fumier bovin : Le fumier de vache et autres bovins est un fumier froid, lourd, humide et compact. Il donnera plus de corps aux terres légères et sableuses en leur conférerant une certaine fraîcheur (intéressant pour les chaleurs estivales). Les bovins sont de grands herbivores, le fumier de vache apportera donc beaucoup d’humus au sol, cette matière organique est essentielle au bon développement des plantes.

Utilisé trop frais, le fumier de vache peut nuire à la santé humaine : des études agronomiques et médicales ont révélé la présence d’antibiotiques dans les déjections bovines longtemps après leur émission. Ces gènes résistants peuvent nuire gravement à la santé humaine.

Il peut aussi nuire à la croissance des plantes : la décomposition du fumier de vache induit une fermentation à très haute température (+ 55°C) susceptible de brûler les racines et les plantes.

NB: il est indispensable d’attendre au moins 1 an de compostage avant d’épandre du fumier de bovidé.

fumier de volaille : Le fumier de poule est très riche en azote, en phosphate et en sels ammoniacaux, constituant un fumier de qualité. La fiente de poule est très riche en minéraux et en oligo-éléments. Or, la poule peut produire environ 70 kg de fiente par an.

Pour ne pas brûler les plantes et les racines, il est judicieux de ne pas éparpiller plus d’1 kg de fumier de poule au mètre carré, sachant que sa teneur en azote est très importante. il est donc nécessaire de mélanger le fumier de poule à du compost de jardin. Vous réduirez ainsi les mauvaises odeurs, et supprimerez également une partie des graines ingérées par les volailles. Le compost associé au fumier de poule va bonifier la structure de votre sol tout en le fertilisant.

Associé au compost et autres purins végétaux, les fumiers sont un excellent apport pour votre sol
Photo: Jardinage.eu

Il est vivement recommandé de mélanger le fumier de poule et de ne pas l’utiliser seul pour éviter un surdosage d’engrais. Prévoyez plutôt des apports réguliers ou avec parcimonie, plutôt que des apports importants qui risquent d’abîmer vos plantes ou de les brûler

NB: les fumiers de bovins et de porcs sont dits « froids » car leur dégradation est très lente. Ils sont davantage adaptés aux sols calcaires et siliceux. Les fumiers « chauds » (crottes de lapins, crottins de cheval ou déjections de moutons) ont la particularité de réchauffer le sol et sont plus adaptés aux sols argileux.

Les autres fertilisants :

Plume, poils,et coquille d’œufs : Les plumes d’oiseaux sont composées de beaucoup d’azote, environ 11 %. Le guano et le sang séché sont aussi des sources d’azote à libération rapide, contrairement à la farine de plume qui est plus lente. L’azote contenu dans les plumes est utile pour activer la décomposition des déchets végétaux dans le compost.

Les coquilles d’œufs sont très riches en minéraux, particulièrement en calcium, ce qui en fait un excellent engrais au jardin d’ornement comme au jardin potager. De multiples utilisations sont possibles : engrais bio, moyen de lutte contre certaines maladies au verger et au potager, déchet compostable, barrière répulsive anti-limaces ou encore godets à semis biodégradables.

Corne broyée : La corne broyée est un fertilisant biologique , engrais organique azoté naturel. Il favorise la vie microbienne du sol , apporte des propriétés particulières pour l’amélioration des plantes et cultures maraîchères.

La corne broyée en poudre est utilisée pour les gazons, plantes vertes et autres vivaces. Mélanger aux terreaux pour les jeunes plants. La corne broyée fine rentre en action immédiatement, la plante reçoit l’apport en azote dont elle a besoin.

Plantation : 1 à 2 kg pour 10 m²

Entretien : de 500g à 1kg pour 10m², épandre autour de la plantation, enfouir par un simple griffage, puis arroser.

Sang séché : Appelé aussi sang desséché, il est obtenu à partir du recyclage de matières organiques. C’est donc un engrais naturel indispensable à la végétation, il possède de multiples bienfaits :

– Il contient 13 % d’azote (N) hydrosoluble, c’est-à-dire soluble dans l’eau, dont l’action sur les végétaux est reconnue pour favoriser la croissance et agir sur la couleur du feuillage qu’il intensifie.

– Il ne brûle pas les racines.

– Il offre une action coup de fouet car la libération de l’azote est très rapide. Mais son action est également durable dans le temps.

Le sang séché est l’engrais idéal pour les fleurs, comme les rosiers et plus généralement les plantes vivaces fleuries.

Au jardin, l’idéal est d’utiliser le sang séché au printemps, lorsque la végétation reprend. Bien sûr, comme pour tout engrais, il faut scrupuleusement respecter les dosages, à savoir :

50 g/m² pour la pelouse ;

75 g/m² au jardin potager et dans les massifs ou les bordures ;

125 g/m² dans un espace planté d’arbres et arbustes.

Urines : L’azote est nécessaire pour la croissance des feuilles ; le phosphore pour les fleurs et les fruits ; le potassium se charge de la santé des plantes. Un litre d’urine contient environ 6g d’azote, 1g de phosphore et 2g de potassium. L’urine, notamment humaine agit rapidement et est considéré comme un engrais équilibré pour le jardin. Un engrais naturel et gratuit donc, qui s’inscrit aussi dans une action écologique.

Cet engrais est à utiliser pendant la culture, lors de la phase de croissance de la plante. Arrosez 2 à 3 fois à 2 semaines d’intervalles. A privilégier les légumes qui demandent beaucoup d’azote comme les épinards, les salades, les poireaux mais aussi les tomates ou les aubergines. Attention aux dosages(environ 1 litre pour 10 litres d’eau) ! Il est recommandé de ne pas dépasser 2 à 3 litres d’urine par mètre carré.

L’urine peut être aussi directement utilisée sur un tas de compost. Elle va aider à la décomposition des matières organiques notamment.

Pour conclure ce dossier aussi technique que compliqué, je suis disponible pour répondre à vos interrogations au sujet de la fertilisation et des amendements organiques. N’hésitez donc pas à me solliciter si vous souhaitez des compléments d’informations ou d’éventuelles précisions.

Je vous souhaite un week-end ensoleillé et d’excellents moments au jardin.

Ben. MASON

LE DICTON DU JARDINIER:

« Juillet ne s’est jamais passé sans voir du blé nouveau sassé (mis en sac) »

🌾🌾🌾🌾

Publié par Ben. Mason

Jardinier autonome, spécialisé en éco-jardinage, et en permaculture.

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7 commentaires

  1. merci pour ces explications très complètes témoignant d’une belle maîtrise des techniques horticoles et d’un amour des plantes. J’en apprends toujours avec votre blog.

    Aimé par 1 personne

    1. Bonjour Thib, Merci pour ces compliments et encouragements. C’est avec plaisir que je continue de transmettre mes connaissances, et je suis ravi que cela puisse aider les gens à améliorer leurs méthodes de culture. La fertilisation naturelle des sols, et le fonctionnement biologique de ce dernier sont des sujets encore peu connus mais qui pourtant permettent de cultiver les végétaux sans engrais chimiques, sans pour autant renoncer à une production abondante. Je suis donc très heureux que de plus en plus de personnes s’intéressent à ces questions.
      Je te souhaite un excellent dimanche

      Ben

      Aimé par 1 personne

  2. Très documenté, très technique ! Vos connaissances horticoles sont impressionnantes et révèlent, comme le dit THIB d’une vraie passion pour la terre et les plantes Vous lire est un plaisir
    Bon week end à vous

    Aimé par 1 personne

  3. Merci Ben, ton article est une mine de bons conseils. Pour le moment, après ces pluies continues, le problème n°1, ce sont les limaces. Comme je n’ai pas le courage de fabriquer des purins et de les pulvériser, je vais essayer les feuilles d’armoise. Mais tu parles de les sécher d’abord. Si j’en étale des fraîches finement hachées, ça ne marcherait pas ?

    Aimé par 1 personne

    1. Salut Danielle,
      Effectivement, que d’eau cette année sur la moitié nord du pays. Limaces et escargots s’en donnent à cœur joie, et je comprends que ce problème est délicat à gérer. Pour répondre à ta question, je pense que les purins en pulvérisation restent la méthode la plus efficiente, j’ai eu moi aussi un peu de mal à me lancer dans leur confection, mais je t’assure que ce n’est ni compliqué ni très contraignant (il faut néanmoins un peu de patience avant que la fermentation se fasse bien).
      Ceci dit, je n’ai jamais testé les feuilles d’amoise fraîche directement au pied des cultures, je ne pourrais donc rien affirmer quant à l’efficacité de ce procédé. Je pense qu’il faut essayer, il est très probable que cela fonctionne d’autant plus que ce sont des feuilles assez fines, et qui donc devrait relativement vite séchées une fois étalées sur le sol, surtout si tu les haches préalablement.
      Si les limaces sont vraiment très nombreuses, je te suggère également de placer quelques planches de bois, ou quelques cartons ci et là autour de tes cultures, les intruses viendront se réfugier dessous, et tu pourras ainsi les ramasser facilement chaque matin et les évacuer loin de tes plantation. Cela te permettra de limiter leur nombre.
      J’espère que ces quelques conseils te seront utiles, et que tu sortiras vainqueur de cette lutte contre les gastéropodes.
      Amitiés

      Ben

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