LES JARDINS ANGLAIS

L’art des tableaux vivants

Photo : Ordissinaute.fr

Sinueux, stimulants, naturels et pittoresques, les jardins à l’anglaise sont incontestablement l’une des plus belles expressions paysagères du monde. C’est donc avec plaisir que je vous livre aujourd’hui les clés et secrets de ce type de jardins si agréables à vivre, et à cultiver. En opposition claire, nette, et revendiquée avec les jardins à la française très strictes et rectilignes, la remarquable sensibilité britannique permet au contraire de recréer au jardin une ambiance sauvage et bucolique. Voici donc ici les coulisses d’un tableau vivant…so british !

1 – Histoire et origines des jardins à l’anglaise

Jusqu’au 18ème siècle, l’influence française s’est répandue en Angleterre à l’architecture et à l’art des jardins. Les compositions « à la française », issues du jardin à l’italienne, sont extrêmement structurées, comportent des parterres géométriques, des jeux de symétrie ainsi que de perspective. L’objectif est alors de domestiquer la nature et de démontrer la puissance humaine. Les jardins commémoratifs de victoires militaires exemplaires élaborés à partir de ce modèle classique sont d’étendues imposantes. Le maître jardinier Georges London porta ce style à l’extrême du « classique hollandais » avec des buis strictement taillés en formes vertes immobiles selon l’art topiaire.

La mode de ce type de jardin prit fin en Angleterre sous l’influence d’une esthétique privilégiant la redécouverte de la nature sous son aspect sauvage et poétique, où la forêt, la montagne ne sont plus symboles de danger. Par influence des contacts pris en Extrême-Orient, le formalisme géométrique occidental est transformé en dehors de la symbolique occidentale originelle portée par des plantes : couleur des fruits (par exemple plantes à fruits jaunes côté lever du soleil) et nombres particuliers de plants (système harmonique du Moyen Âge basé sur le chiffre 8). Cette symbolique avait été présente dans les formulations du jardin médiéval clos puis oubliée par l’invention des bosquets de mise en perspective dans les jardins de la Renaissance. Le jardin anglais ne s’apparente plus aux « jardins de curé » , jardins fonctionnels d’origine.

Photo : Ordissinaute.fr

Dès le milieu du 18ème siècle, dans une Angleterre en pleine pré-industrialisation, le jardin irrégulier devient une réaction assumée à la rigidité et la pauvreté de l’architecture des fabriques provenant du système économique des hangars. La bataille d’opinions de l’époque « nature utile à la subsistance de l’homme et nature représentative de la grandeur de l’homme » fut établie en Angleterre. L’objectif de ce jardin nouvelle formule n’était plus de donner pour l’apparat le sentiment de contrôler la nature, de lui faire prendre des marques au gré de l’homme, mais d’en jouir. Cette conception aboutit aussi à la révision de l’idée de beauté dans la forme et la taille des jardins (mouvement valable aussi bien pour les agglomérations d’habitation) : « small is beautiful », pour rester à une échelle humaine.

Cette conception formelle du jardin devenu « jardin à l’anglaise » allait être adoptée dans toute l’Europe. Cette nouvelle forme de parc à parcours sinueux s’établit dans le même mouvement en France peu décalé dans le temps où cette forme est dite « jardin anglo-chinois » ou « sino-anglais ». Elle n’est pas en France porteuse des mêmes considérations globales sur la société. À Versailles, un jardin à l’anglaise est réalisé au Petit Trianon pour la reine Marie-Antoinette.

2 – Principes fondamentaux du jardin anglais

Ce type de jardin se veut paysage et peinture.

Son agencement irrégulier, opposé à l’ordonnancement du « jardin à la française » le pare d’une symbolique de liberté qui trouva nécessairement un écho sous la Révolution française et dans le Bonapartisme successeur : au carcan du « jardin à la française » s’opposait la liberté de conception anglaise devenue en Angleterre « de tradition » (parti whig).

Le refus de la symétrie s’apparentait alors à un refus de conserver des codes dépassés. Il devint un des symboles d’émancipation vis-à-vis de la monarchie absolue et de ses représentants.

Il s’agit pourtant pour le jardin, ou le parc, d’un « décor » reconstitué : ainsi pour le confort des promeneurs un banc peut être placé afin de contempler une pièce d’eau ou de profiter de l’ombre des arbres, mais sans être nécessairement lui-même vu. La « sauvagerie » de la nature spontanée est recréée, adoucie. L’évolution que ce type de jardin connut au 19ème siècle illustre bien cette re-création idéalisée de la nature.

Photo : Lemonde.fr

Sa conception est irrégulière : chemins tortueux, végétation en apparence non domestiquée donnant une impression naturelle. Les accidents du terrain (vallons, pentes) sont conservés et exploités ;

  • présence d’arbustes, de fourrés et d’éléments architecturaux participant à sa décoration : fabrique de jardin, rochers, statues, bancs ;
  • association de diverses espèces ornementales. Les formes et les couleurs des végétaux sont variées. Les pelouses et les chemins agrémentant le jardin incitent à flâner ;
  • l’itinéraire n’est pas balisé : la promenade dans un jardin à l’anglaise laisse une grande part à la surprise et à la découverte. Pas d’allées rectilignes guidant les pas du promeneur mais plutôt une sorte « d’errance poétique ».
Photo : Victoriamag.com

3 – Conception et aménagement des espaces

Objectifs esthétiques

  • Imiter la nature ;
  • s’inspirer de son côté sauvage ;
  • recréer l’effet produit par la nature sur l’âme humaine ;
  • exalter la poésie d’un lieu ;
  • recréer un décor naturel dans une démarche aussi bien artistique qu’architecturale. Le choix des couleurs et des formes ayant pour objectif de composer une « peinture vivante » en opposition au style classique hollandais alors à son apogée. Le poète Joseph Addison « préfère contempler un arbre dans toute la luxuriance de ses branches et de ses rameaux plutôt que lorsqu’il est ainsi coupé et taillé en figure géométrique »
  • le refus de la régularité topologique crée une esthétique du renouvellement.

Selon les saisons et les moments de la journée, le jardin « à l’anglaise » offre des sensations et des vues différentes. La métamorphose des éléments crée un lieu constamment renouvelé. Le rapport à la nature et par conséquent au monde, est ainsi réinventé en permanence.

Photo : Flickr.com

Évolution de l’ensemble

Les jardins « à l’anglaise » connaissent une évolution esthétique tout au long du 18ème  puis du 19ème siècle.

  • Au début du 18ème siècle, ils composent des paysages évoquant l’Antiquité. Ouverts sur la campagne, ils apparaissent comme un prolongement du jardin. C’est le « jardin anglais idyllique » ;
  • au milieu du 18ème siècle, la composition paysagère se doit d’être sobre et sensuelle. C’est le « jardin anglais sublime » ;
  • à la fin du 18ème siècle, le jardin « à l’anglaise » doit comporter des accidents de terrain (vallons, collines, pentes…) et jouer sur un contraste entre éléments peignés (c’est-à-dire réguliers) et sauvages. C’est le « jardin anglais pittoresque ».
  • le jardin pittoresque « à l’anglaise » est devenu un genre européen au 19ème siècle :
    • au 19ème siècle, en Angleterre, le jardin « à l’anglaise » connait des mutations esthétiques sous l’influence de personnalités au tempérament artistique affirmé comme Gertrude Jekyll (1843-1932). À cette période, le jardin « à l’anglaise » se définit plutôt comme un lieu d’expérimentation artistique. Gertrude Jekyll introduit les massifs colorés de vivaces en plates-bandes de fleurs, encore employés et admirés de nos jours sous le nom de «mixed-borders».

Ce type de jardin est qualifié de « jardin bourgeois, car il accorde une place importante à la fragmentation maniériste des espaces et à l’exaltation de la virtuosité dans le maniement des espèces naturalistes pour produire des effets de couleurs » ;

  • sous le Second Empire en France, ce fut même l’art officiel des jardins et des parcs urbains, dans la continuité des jardins des plantes, dont le but était autant éducatif hygiéniste et suivi par les préfets (parcs comportant des fermes-école et des fermes destinées la découverte par les enfants citadins de la réalité de la nature exploitée) qu’esthétique dans un mouvement anglophile.
Photo : Pinterest.com

4 – Végétaux typiquement utilisés

Que d’abondance végétale dans les jardins à l’anglaise qui cherchent à reproduire le plus fidèlement possible la diversité présente dans la nature. Il y a cependant des classiques et des incontournables dont voici les exemples les plus illustres :

Les plantes et buissons

– Les rosiers grimpants et paysagers

– Les hortensias, et les rhododendrons

– Les géraniums vivaces

– Les delphiniums et les digitales

– Les sauges sclarées

Les couvre-sol

-Les phlox

Les campanules

Les pervenches

-Les ajugas reptans (bugle rampant)

Les arbres

– Le cornouiller

– Le chêne

– Le marronnier

Le saule pleureur

5 – Quelques exemples de jardins anglais

Pour conclure cet article je ne résiste pas à l’envie de vous faire découvrir les plus beaux exemples de jardins anglais en Europe :

France :

-Le jardin anglais de Dinan

Un magnifique jardin à l’anglaise tracé en 1852 sur l’ancien cimetière paroissial, il permet aussi de découvrir un superbe panorama sur la vallée de la Rance.

Photo : Dinan.fr

-Le parc Barbieux de Roubaix

Déjà décrit dans les détails à l’occasion d’un précédent article sur les jardins d’exceptions, le parc Barbieux est l’un des plus beaux exemples de jardins anglais dans l’hexagone.

Photo: Pinterest.fr

-Le jardin anglais de Vesoul

Jardin public situé dans le quartier du Stade à Vesoul, préfecture du département de la Haute-Saône. Aménagé en 1863 par l’architecte paysagiste Brice Michel, l’espace vert subit plusieurs modifications depuis cette dernière date jusqu’à ce qu’il soit dessiné en jardin à l’anglaise en 1976.

Photo : Tripadvisor.fr

Allemagne

-Englisher garten de Münich

L’Englischer Garten (« le Jardin anglais » en français) est un immense espace vert de près de 375 hectares situé dans la partie nord-est de Munich, dans le quartier de Schwabing.

Parmi les plus grands jardins paysagers du monde, plus vaste notamment que Central Park , l’Englischer Garten, situé au nord du centre-ville, constitue le poumon vert de Munich avec ses grandes étendues de pelouses.

Photo : Silverkris.com

-L’île aux paons de Berlin

L’île aux Paons (en allemand : Pfaueninsel) est une île entourée par la rivière Havel, situé dans le quartier de Wannsee du sud-ouest de Berlin. Visible de la résidence des rois de Prusse à Potsdam, elle fut acquise par Frédéric-Guillaume II en 1793 visant à faire de l’îlot le site d’un petit château romantique, permettant au souverain, amateur de promenades en barque, de disposer d’un nouveau but d’excursion.

Photo : Visitworldheritage.com

-Parc de Rosenstein à Stuttgart

Le parc de Rosenstein (Rosensteinpark) est le jardin anglais le plus étendu de l’Allemagne du sud-ouest. Il se trouve à Bad-Cannstatt, quartier résidentiel de Stuttgart.

Photo : Travel-stuttgart.de

Angleterre

– Le Victoria Park de Londres

Le parc Victoria(Victoria Park ou Vicky Park en anglais) est un grand parc public s’étendant à l’est de Londres entre les quartiers de Bethnal Green, Hackney et Bow. Il est bordé par Old Ford Road. L’intégralité du parc se trouve dans le borough de Tower Hamlets.

Photo : Londonxlondon.com

– Le Jardin de Sheffield Park

Ce splendide jardin anglais a été aménagé à l’origine au 18ème siècle par Capability Brown,et développé au début du 20ème siècle par son propriétaire de l’époque, Arthur Gilstrap Soames. Il appartient maintenant au National Trust.

Photo : Travelandleisure.com

– Le Royal Botanic Garden à Londres

C’est à l’ouest de Londres que ce trouve le jardin botanique Royal (aussi appelé Kew Gardens) qui recèle l’une des plus grandioses collection de végétaux. Ce jardin de 121 hectares doit beaucoup à l’explorateur James Cook, qui ramena de ses voyages lointains une multitude de plantes et d’arbustes. Depuis 2003, ce site unique en son genre fait partie la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Si vous avez l’occasion de vous y rendre, ne manquez pas de visiter la gigantesque serre dédiée aux palmiers et aux arbres tropicaux.

Photo : Timetravelturtle.com

Belgique

– Le parc Tournay – Solvay de Bruxelles

Le parc Tournay-Solvay est un parc situé dans la commune de Watermael-Boitsfort à Bruxelles en Belgique. Il se situe entre la chaussée de la Hulpe et la ligne de chemin de fer Bruxelles-Namur. Ce parc paysager résulte d’aménagements successifs réalisés par la famille Solvay à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème siècle.

Photo : Hdrcreme.com

– Le parc de la sauvagère à Uccle

Le parc de la Sauvagère est un parc paysager de la ville d’Uccle, dans la région de Bruxelles-Capitale en Belgique, datant de la fin du 19ème siècle.

Librement inspiré du parc à l’anglaise, il offre un cadre paisible pour les promeneurs et possède également un étang, une plaine de jeux pour les enfants ainsi que des enclos à animaux.

Photo : Uccle.be

Suisse

– Le jardin anglais de Genève

Le Jardin anglais est un jardin public situé au bord du lac Léman à Genève (Suisse).

Situé sur une parcelle gagnée sur le lac dès 1854, en face de l’Hôtel Métropole, en lieu et place des anciennes fortifications, il est le premier parc genevois aménagé sur le modèle des jardins à l’anglaise. On peut notamment y admirer la célèbre horloge fleurie.

Photo : Wikimedia.org

Voilà donc de quoi nous inspirer dans nos prochaines créations paysagères.

Je vous souhaite un beau week-end malgré la fraîcheur qui arrive.

Ben.MASON

LE DICTON DU JARDINIER :

« Novembre chargé d’eau, l’été n’en sera que plus beau. »

🌨🌨🌩🌤☀🌞

Publié par Ben. Mason

Jardinier autonome, spécialisé en éco-jardinage, et en permaculture.

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11 commentaires

  1. Très bien documenté comme toujours. Je note le jardin de Dinan avec vue sur la rance pour une prochaine balade.
    Je n’aime pas trop les jardins à la française et leur côté trop « design » mais je suis quand même impressionné par la maîtrise des jardiniers de Versailles.
    Je préfère ce côté bucolique et presque naturel des jardins à l’anglaise.
    A Rennes le jardin du Thabor est très royal frenchie 😉 . Les autres parcs laissent plutôt la place à de grands espaces verts et aux arbres.
    Enfant j’ai visité du côté de Broceliande un magnifique jardin très bucolique. Je ne retrouve pas sa trace malheureusement. Je me souviens d’un petit pont et d’une cabane en bois. Beaucoup de fleurs. Pour moi enfant, c’était ne paradis. Un paradis bien réel, bien terrestre.
    Bon week-end et merci Ben

    Aimé par 1 personne

    1. Salut Alan,
      Merci pour ta lecture et tes remarques. J’espère que tu finiras par retrouver ton jardin d’enfant de Brocéliande, n’hésites pas à m’indiquer ce jardin si tu retrouves son nom, l’endroit doit être magique.
      Par ailleurs je ne connais pas le jardin du Thabor, je vais me documenter à son sujet, je te remercie de me l’avoir suggéré.🙏
      Je te souhaite un beau dimanche

      Ben

      Aimé par 1 personne

  2. C’est vrai que les jardins anglais sont extraordinaires, vous en donnez la preuve s’il en était besoin.
    Votre exposé est très documenté et agréable à lire. Aussi technique que poétique, on y apprends beaucoup et on s’y croirait presque. Merci et bonne semaine

    Aimé par 2 personnes

  3. Cela me fait rêver, mais : totalement impossible chez moi à cause de l’O.L.D (obligation légale de débroussaillement) ! Reste un arbre tous les 200 m2 et surtout pas de buissons (végétation basse interdite) ! Au final, j’ai moins de verdure au m2 que dans un jardin situé dans un lotissement ! Vive l’écologie et la biodiversité !

    Aimé par 1 personne

    1. 🙏Merci Salgrenn,
      Je suis moi aussi situé dans une région où cette obligation légale est en vigueur et il est vrai que cela complique un peu les choses concernant ce type de conception paysagère. Normalement, la règle de un arbre pour 200m2 ne concerne, me semble t’il, que les grands arbres, et notamment les résineux qui sont très inflammables.
      En revanche, dans le cadre de l’arboriculture fruitière par exemple, il est clair que bien plus d’un arbre sur 2 ares est parfaitement autorisé. Il faut cependant que les herbes et plantes sauvages soit débroussaillées au sol entre les arbres et dans les allées.
      Concernant les buissons, je me souviens qu’il faut effectivement respecter une distance entre eux et les arbres plus hauts, mais je ne connais pas la réglementation exacte à ce sujet, d’autant plus qu’il existe bien des haies bocagères qu’il est interdit de couper, ainsi que des haies brise vent qui sont souvent nécessaires dans les régions très venteuses.
      Ces considérations faites, il est possible que les dispositions légales aient évoluées car il y a déjà quelques années que je ne me suis pas renseigné sur cette fameuse OLD. De plus, la législation peut largement différée localement en fonction des risques d’incendies. Je vais m’informer à ce sujet😉
      👍Ta remarque sur l’écologie et la biodiversité concernant le nombres de végétaux au m2 est tout à fait justifiée si les règles sont à ce jour devenues si drastiques. enfin, je pense que tout est affaire de discernement et de prise en compte des risques réels.

      Je te souhaite une belle semaine

      Ben

      Aimé par 1 personne

  4. Merci Ben d’avoir pris le temps de me répondre. Les dispositions de l’OLD varient plus ou moins selon les départements (le préfet peut prévoir des aménagements s’il le souhaite mais généralement il est frileux là-dessus car « on » risque ensuite (si incendie) de lui reprocher d’avoir été trop laxiste ! La technique du parapluie (ou du parachute dans l’armée !)).
    Bref… J’ai acheté une maison il y a quelques années de cela, tombé sous le charme justement de l’environnement (grands arbres…) et j’ai par la suite racheté une parcelle d’un hectare environ contigüe à ma propriété pour éviter qu’elle ne soit complètement rasée par un propriétaire peu scrupuleux (et ayant besoin d’argent) pour en faire du bois de chauffage. Le plus navrant c’est qu’aujourd’hui : c’est moi qui doit quasiment tout raser à cause de l’OLD (qui nous est tombé dessus il y a trois ans !) ! J’en suis malade tellement c’est difficile à accepter. Le pire c’est que tout le monde s’en fiche de ce massacre (je ne parle même pas du côté esthétique avec réalisation d’un joli parc à l’anglaise !), nous sommes dans une zone naturelle (belle arnaque que ça, aussi !) avec une multitude d’espèces animales et végétales protégées mais personne ne s’en préoccupe ! J’ai contacté plusieurs associations de défense de l’environnement, mais ils n’ont pas envie de se mouiller face à l’OLD. La LPO n’a même pas daigné me répondre c’est pour dire ! C’est désespérant… J’ai donc abattu des arbres de plus de 20 m de haut (pins d’autriche, chênes) et les autres dégringolent les uns après les autres des que le vent souffle fort comme hier : 1 chêne et 2 pins de 20 m qui se sont cassés en deux. Il se retrouvent isolés, donc plus vulnérables au vent… au final : il ne restera rien !
    J’ai écrit une nouvelle sur le thême : https://lemondeselonernestsalgrenn.wordpress.com/2021/04/23/affutage-de-chaines/
    Comme un coup de gueule mais cela fait du bien parfois !
    Bonne soirée à vous et félicitations pour votre blog et vos articles que j’apprécie énormément. Ernest Salgrenn.

    Aimé par 1 personne

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