Les Jardins du Musée International de la Parfumerie

EN TOUS POINTS REMARQUABLES

(Mouans-Sartoux – 06 – Alpes Maritimes)

C’est par une belle journĂ©e de mai que j’ai eu l’occasion de visiter les jardins du MusĂ©e International de la Parfumerie. J’ai Ă©tĂ© reçu par le jardinier en chef, Monsieur Christophe MĂšge, qui depuis de nombreuses annĂ©es amĂ©nage et met en valeur ces superbes jardins qui ont reçu en avril dernier le label Jardin Remarquable. Une distinction amplement mĂ©ritĂ©e pour de multiples raisons. Je vous propose aujourd’hui une promenade dans un univers de couleurs, et de senteurs au milieu des plantes Ă  parfums traditionnelles. CultivĂ© et entretenu dans le respect de la nature et de la biodiversitĂ© par Christophe et son Ă©quipe de trois jardiniers passionnĂ©s, ce jardin est une pĂ©pite de notre patrimoine paysager et culturel.

1 – Histoire et prĂ©sentation du jardin

Les origines des Jardins du MIP (MusĂ©e International de la Parfumerie) s’inscrivent tout d’abord dans le contexte historique local, car c’est ici, sous le gĂ©nĂ©reux soleil du Pays de Grasse que les plantes destinĂ©es Ă  la fabrication de parfums ont Ă©tĂ© acclimatĂ©es et sont traditionnellement cultivĂ©es de puis le 17Ăšme siĂšcle. La ville de Grasse, voisine de Mouans-Sartoux, est en effet de nos jours considĂ©rĂ©e comme la capitale mondiale du parfum.

DĂšs 1997, le maire de Mouans-Sartoux souhaite la crĂ©ation d’un conservatoire des plantes Ă  parfum. Les premiers travaux ne dĂ©buteront qu’en 2006. C’est ainsi que la premiĂšre Ă©bauche de ces jardins se concrĂ©tise en 2007 sous le nom de « La bastide du parfumeur Â». AncrĂ© sur une ancienne exploitation agricole qui produisait notamment le jasmin de Grasse et la sublime rose centifolia, les jardins mettront plusieurs annĂ©es Ă  dĂ©velopper un vĂ©ritable intĂ©rĂȘt paysager, et pĂ©dagogique.

En 2010, le domaine d’une superficie d’environ 3 hectares adopte l’enseigne de « Jardins du MIP Â». Le jardin ne comptait alors que peu d’arbres, l’ombre y Ă©tait rare, et la rĂ©verbĂ©ration solaire importante, notamment aux abords de la serre m’explique Christophe MĂšge. On a peine Ă  imaginer les lieux tels qu’ils Ă©taient Ă  l’origine tant le travail paysager accompli a transformĂ© ces anciens champs en vĂ©ritable jardin d’ambiance. De nombreux arbres ont Ă©tĂ© judicieusement implantĂ©s par Christophe et son Ă©quipe permettant par la suite l’introduction d’autres espĂšces vĂ©gĂ©tales nĂ©cessitant plus d’ombre et de fraĂźcheur. D’importants travaux de restructuration ont nĂ©cessitĂ© la fermeture des jardins entre novembre 2012 et mai 2013.

Photo: Autonomie Jardin

De vieux cyprĂšs centenaires dessinent sur les hauteurs du jardin un look trĂšs toscan et ont pour effet d’intĂ©grer parfaitement les jardins du MIP dans le paysage mĂ©diterranĂ©en environnant. D’autres arbres qui semblaient vĂ©gĂ©ter difficilement ont Ă©tĂ© dĂ©placĂ©s en d’autres lieux du jardin oĂč ils seront dĂ©sormais plus Ă  leur aise, tandis que d’autres sont recĂ©pĂ©s afin de multiplier et dissĂ©miner les essences dans le jardin. Aujourd’hui ce fabuleux conservatoire botanique compte de nombreux fruitiers tels que figuiers, lauriers noble, abricotiers, nĂ©fliers, amandiers, prunus, mĂ»riers platanes, oliviers, faux-poivriers et noyers, mais Ă©galement une belle collection d’agrumes. Beaucoup de ces jeunes arbres ont dĂ©jĂ  pris un beau volume, permettant de servir de tuteur Ă  de nombreuses grimpantes, en premier lieu les jasmins, chĂšvre-feuilles, clĂ©matites d’Armand, vignes, ainsi que de superbes rosiers liane au parfum envoĂ»tant.

Photo: Autonomie Jardin

Parmi les centaines d’espĂšces vĂ©gĂ©tales cultivĂ©es et conservĂ©es dans ces jardins on dĂ©couvre avec surprise et intĂ©rĂȘt des plantes peu connues ou oubliĂ©es, ce qui pour les passionnĂ©s de botanique est un vĂ©ritable plaisir pour les yeux et les sens. Bon nombre de ces plantes sont des plantes traditionnellement produites pour l’élaboration de parfums, mais il y a aussi certains Ă©lĂ©ments vĂ©gĂ©taux Ă  vocation plus paysagĂšre, ainsi que des plants que l’on cultive pour leur aspect typiquement reprĂ©sentatif des plantes du pays et pour leur esthĂ©tisme.

Plus qu’un jardin botanique, les lieux sont aujourd’hui un espace pĂ©dagogique, culturel, mais aussi un havre de paix pour de nombreux habituĂ©s rencontrĂ©s lors de ma visite, et avec qui j’ai aussi eu des Ă©changes cordiaux et enrichissants dans ce cadre magnifique.

Vous verrez on ne s’en lasse pas ! (de venir visiter le jardin – NDLR)m’indique une dame qui vient rĂ©guliĂšrement profiter des jardins.

Photo: Autonomie Jardin

Sous les arbres, et les pergolas amĂ©nagĂ©s par Christophe et son Ă©quipe on dĂ©couvre des espaces frais et enchanteurs qui invitent le visiteur Ă  la dĂ©tente et Ă  la rĂȘverie, le temps d’une pause, d’une conversation ou d’un pique-nique. Les bassins et les fontaines ponctuent Ă©galement la promenade d’une agrĂ©able fraĂźcheur.

Photo: Autonomie Jardin

Les visites guidĂ©es coordonnĂ©es et organisĂ©es par Mme Francesca Ghery sont possibles, et permettent aux visiteurs de s’immerger totalement dans l’atmosphĂšre du parc et de ses senteurs.

2 – L’itinĂ©raire des senteurs

C’est avec passion et enthousiasme que Christophe m’a fait dĂ©couvrir son univers de senteurs. C’est simple, on en prend littĂ©ralement plein les yeux et les sinus.

La visite dĂ©bute dans les notes herbacĂ©e-agreste, ou de nombreuses aromatiques sont reprĂ©sentĂ©es. Les sauges de diffĂ©rentes variĂ©tĂ©s sont bien sĂ»r superbes en ce mois de mai, je suis aussi surpris de la grande diversitĂ© de plantes que j’observe. Menthes, fenouils, romarins, livĂšches, marjolaines,agastaches et diffĂ©rentes alliacĂ©es sont aussi mis en valeur au pied de lauriers noble taillĂ©s en topiaire.

Photo: Autonomie Jardin

Les violettes ne sont malheureusement pas en fleur, mais leur tapis de feuilles d’un beau vert franc, utilisĂ©es pour Ă©laborer le parfum, tĂ©moigne de leur belle adaptation en ce lieu du jardin. Des petits fruits sont aussi cultivĂ©s et certains d’entre eux sont utilisĂ©s dans le cadre de la parfumerie. Fraisiers, groseilliers, et cassis, sont ainsi bien implantĂ©s Ă  l’ombre de vĂ©gĂ©taux plus imposants.

Le jardin Ă©tant nichĂ© au pied des collines, il est amĂ©nagĂ© en terrasses successives qui chacune dĂ©voile ses plantes « spĂ©cifiques Â», son charme et son ambiance propre. Le dĂ©nivelĂ© est prĂ©sent mais n’est que peu perceptible, et il est trĂšs agrĂ©able de cheminer dans les allĂ©es parfois sinueuses qui nous font voyager en douceur d’un espace Ă  l’autre.

Les agrĂ©ables effluves de roses, de jasmins, de pittosporums et d’agrumes nous accompagnent tout au long du parcours. Les iris lancent leurs derniĂšres fleurs printaniĂšres et contrastent Ă  merveille avec les nombreuses variĂ©tĂ©s de rosiers qui ce mois ci sont encore en pleine floraison.

Photo: Autonomie Jardin

Beaucoup de plantes du jardins se ressĂšment ou se multiplient spontanĂ©ment ; Les jardiniers laissent volontairement les vĂ©gĂ©taux qui ne gĂȘnent pas se dĂ©velopper lĂ  oĂč bon leur semble. De mĂȘme, les plantes sauvages dont beaucoup de graminĂ©es sont autant que possible prĂ©servĂ©es afin d’amĂ©liorer la structure et la qualitĂ© du sol, mais aussi pour permettre de maintenir de la fraĂźcheur au pied des vĂ©gĂ©taux. Certaines graminĂ©es sont par ailleurs trĂšs graphiques et visuellement plaisantes.

Les jardiniers multiplient par eux mĂȘme, via semis, boutures, divisions de souches ou cĂ©pĂ©es les plantes prĂ©sentes in situ, mais procĂšdent aussi parfois Ă  des Ă©changes avec d’autres jardins botaniques. Le surplus de production est occasionnellement vendu aux visiteurs, mais il faut se renseigner au prĂ©alable pour savoir si des vĂ©gĂ©taux « excĂ©dentaires Â» sont disponibles.

Photo: Autonomie Jardin

Coquelicots, ƓnothĂšres, et pavots de Californie apportent de belles touches de couleurs vives le long des bordures, mais aussi au milieu de vĂ©gĂ©taux qui ne sont pas encore en fleurs comme les lavandes, ou encore les pĂ©largoniums rosat.

C’est sur les derniĂšres restanques du jardin que sont cultivĂ©s une sympathique collection d’agrumes, mais Ă©galement de jeunes cĂšdres rĂ©cemment introduis et auxquels je souhaite longue vie. Ces derniers ajouteront dans les annĂ©es Ă  venir une senteur et un cachet supplĂ©mentaire Ă  ce jardin.

En contrebas, dans une lĂ©gĂšre pente, un charmant petit vignoble s’enracine paisiblement mais sĂ»rement, et semble en trĂšs bonne voie pour ĂȘtre rapidement bien productif.

La diversitĂ© vĂ©gĂ©tale Ă©tant si Ă©tendue, je ne pourrais bien sĂ»r pas tout dĂ©tailler ici, je vous invite donc Ă  aller visiter par vous mĂȘme cet Ă©crin botanique de premier ordre.

Photo: Autonomie Jardin

Pour conclure ce parcours prenez le temps de déambuler dans la roseraie de plein champs qui en période de floraison (fin avril à juin) vous offrira tout le puissant parfum de la rose centifolia.

Le circuit nous ramĂšne au point de dĂ©part de la visite, une belle serre de 560m2, qui a un rĂŽle multifonction d’accueil, d’espace pĂ©dagogique, de production de vĂ©gĂ©taux, ainsi qu’une exposition permanente, et un petit salon de jardin trĂšs joliment amĂ©nagĂ© oĂč il fĂ»t bon bavarder autour d’un cafĂ©.

Photos: Autonomie Jardin

ExtrĂȘmement ludique et Ă©veillant, le jardin est un lieu idĂ©al pour sensibiliser les enfants aux merveilles de la nature. Des outils pĂ©dagogiques sont d’ailleurs prĂ©vus Ă  leur intention.

Photo: Autonomie Jardin

3 – DĂ©couverte des plantes Ă  parfum

Visiter les jardins du MIP c’est aussi dĂ©couvrir les secrets de la fabrication des parfums. Obtenir de l’absolue, produire de l’eau florale, ou des huiles essentielles, vous pourrez connaĂźtre toutes les Ă©tapes qui permettent aux parfumeurs de composer de subtils parfums.

Il est aussi intĂ©ressant d’apprendre quelles parties de quelles plantes sont utilisĂ©es pour obtenir les fragrances.

Photos: Autonomie Jardin

Certaines plantes sont cultivĂ©es pour leur rhizome ou leurs racines ce qui est le cas avec l’iris par exemple. Les feuilles peuvent Ă©galement ĂȘtre mise Ă  profit notamment avec la violette, la sauge officinale, ou encore la myrte, tandis que d’autres vĂ©gĂ©taux seront sollicitĂ©s pour la qualitĂ© odorante de leurs fleurs comme le jasmin de Grasse, le mimosa, le romarin, ou les roses.

Il y a Ă©galement des plantes dont on utilisera l’ensemble du vĂ©gĂ©tal, la lavande illustre bien ce cas de figure. Plus rarement c’est la partie ligneuse voir le bois qui sera utilisĂ© comme avec le cĂšdre de l’Atlas.

Les fruits ou bourgeons peuvent aussi ĂȘtre employĂ©s pour obtenir l’absolue on citera pour exemple le fraisier pour son fruit, et le cassis pour ses bourgeons.

Photo: Autonomie Jardin

À titre indicatif, je prĂ©cise qu’il faut souvent de grandes quantitĂ©s de matiĂšre vĂ©gĂ©tale afin d’obtenir de petites quantitĂ©s de concentrĂ©, ce qui explique entre autre le prix Ă©levĂ© de certains parfums. L’exemple du Gardenia jasminoĂŻdes est Ă  ce sujet trĂšs parlant puisque ce dernier est tombĂ© dans l’oubli malgrĂ© sa dĂ©licieuse note vanillĂ©e. En cause, le faible rendement d’absolue, il faut 5 tonnes de fleurs pour en extraire 500 grammes du prĂ©cieux concentrĂ©. À l’instar de la jacinthe, le gardenia jasminoĂŻdes fait donc de nos jours l’objet d’une substitution par de la synthĂšse.

Je ne rentrerai pas ici dans les dĂ©tails de production, d’extraction, ou de procĂ©dĂ© de distillation car mes connaissances sont trĂšs limitĂ©es Ă  ce sujet. Je vous invite nĂ©anmoins Ă  participer a un atelier pĂ©dagogique proposĂ© par les jardins du MIP, lors duquel des personnes passionnĂ©es et compĂ©tentes en la matiĂšre se feront un plaisir de vous informer Ă  ces sujets.

Photo: Autonomie Jardin

Les diffĂ©rentes notes, Ă©picĂ©es, florales, boisĂ©es, herbacĂ©es-agrestes, vanillĂ©es, ou encore d’origine animales vous seront Ă©galement expliquĂ©es et n’auront plus de secrets pour vous.

Un parfum de culture gĂ©nĂ©rale habite ce jardin, une excellente raison supplĂ©mentaire de s’y rendre mĂȘme lors de pĂ©riodes ou les fleurs sont moins prĂ©sentes au jardin.

4 – PrĂ©servation de la biodiversitĂ©

J’en arrive au point qui m’a le plus sĂ©duit avec ce surprenant jardin, Ă  savoir la gestion biologique et ultra Ă©coresponsable menĂ©e par l’équipe de Christophe.

C’est par le biais d’un partenariat avec la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) que les jardins du MIP s’engagent Ă  pratiquer une agriculture favorisant la biodiversitĂ© de la faune et de la flore, crĂ©ant ainsi un sanctuaire propice Ă  de nombreuses espĂšces d’oiseaux. Une charte est Ă©tablie en ce sens. Les populations d’oiseaux, et de la faune terrestre, mammifĂšres, reptiles, et insectes sont rĂ©guliĂšrement rĂ©pertoriĂ©s, et permettent de suivre la bonne Ă©volution de la vie sauvage au sein de ce jardin.

Photo: Autonomie Jardin

Dans une optique en phase avec ses valeurs, le chef jardinier Christophe MĂšge ne mĂ©nage pas ses efforts, et en recule pas devant les dispositifs Ă  mettre en Ɠuvre. HĂŽtels Ă  insectes, nichoirs, mare naturelle, bassins, et plus rĂ©cemment des ruches ont Ă©tĂ© installĂ©s et permettent une biodiversitĂ© pour le moins importante. Poissons et batraciens peuplent mares et bassins se rĂ©fugiant dans les lotus et les nĂ©nuphar. Les reptiles sont reprĂ©sentĂ©s par plusieurs espĂšces de lĂ©zards, mais aussi la prĂ©sence de couleuvres Ă  collier, le gĂźte mais aussi le couvert leur est ici assurĂ©.

Photo: Autonomie Jardin

En effet, les insectes et les petits mammifĂšres ont eux aussi toute leur place dans ce havre de verdure notamment grĂące Ă  la prĂ©servation des herbes et plantes sauvages, ainsi que des bordures et haies oĂč ce petit monde peut trouver refuge et nourriture. Vous l’aurez compris, ici la nature peut s’exprimer pleinement, dans son plus simple appareil, et offrant le meilleur de son caractĂšre. De ce fait, le jardin peut par endroit sembler un peu fouillis, mais il n’en est rien, c’est simplement vivant, diversifiĂ©, et champĂȘtre.

Photo: Autonomie Jardin

L’eau, paramĂštre indispensable Ă  la vie de tout jardin, Ă©tait autrefois ici obtenue par forage, mais ce dernier Ă©tant de nos jours encrassĂ©, et obstruĂ© n’est plus en fonction. L’irrigation des cultures est donc assurĂ© par l’eau de ville. Christophe MĂšge met cependant un point d’honneur Ă  mettre en Ɠuvre des mĂ©thodes culturales qui permettent de limiter les apports d’eau. Paillages, maintient de bordures, plantes couvre-sol , et sĂ©lections de vĂ©gĂ©taux adaptĂ©s Ă  leur milieu sont autant de bonnes pratiques qui vont en ce sens et portent leurs fruits.

Je n’arrose que lorsque je constate que les plantes ont soif ! me prĂ©cise Christophe.

Les bassins et fontaines fonctionnent en circuit fermĂ©, il n’y a donc ainsi pas de gaspillage d’eau.

Photo: Autonomie Jardin

Il est vrai que les jardins dans leur forme actuelle sont relativement récents mais la distinction de Jardin Remarquable obtenue en avril dernier(2022), démontre que celui-ci grandit, évolue trÚs positivement, et assurément commence à prendre tout son panache.

Photo: Autonomie Jardin

J’y retournerai avec grand plaisir, et je remercie encore Christophe et son Ă©quipe, ainsi que le personnel du jardin qui ont eu l’amabilitĂ© de prendre du temps pour me recevoir et me faire dĂ©couvrir cet incroyable et Remarquable Jardin.

5 – Infos pratiques

LES JARDINS DU MIP

979 chemin des Gourettes

06370 MOUANS-SARTOUX

TĂ©l : 04 92 98 92 69

Site internet : PrĂ©sentation des jardins | MusĂ©es de Grasse (museesdegrasse.com)

HORAIRES :

– Du 26 mars au 30 avril et du 1er septembre au 11 novembre : de 10h Ă  17h30

– Du 2 mai au 30 juin : de 10h Ă  19h

– Du 1er juillet au 31 aoĂ»t : de 9h Ă  18h

– Fermetures annuelles : 1er mai et du 12 novembre au dernier samedi de mars.

N.B : La billetterie ferme une heure avant la fermeture effective des jardins. 

Photo: Autonomie Jardin

TARIFS :

-Plein tarif : 4 €

Sur prĂ©sentation du billet de l’un des musĂ©e MIP/JMIP: demi-tarif sur l’autre (validitĂ© 7 jours).

-1/2 tarif : étudiants de plus de 18 ans, groupes à partir de 10 personnes.

-GratuitĂ© (sur justificatif) : – de 18 ans, chĂŽmeurs, handicapĂ©s, ICOM, le 1er dimanche de chaque mois (automne), adhĂ©rents AJMIP.

-Pass annuel JMIP – FAMILLE : (2 adultes + enfants de moins de 18 ans) : 12 €.

-Pass annuel JMIP – INDIVIDUEL : 10 €.

-œ tarif pour les adultes dĂ©tenteurs d’un titre de transport TER Ă  destination de Grasse ou Mouans-Sartoux, datĂ© du jour de la visite ou d’une carte ZOU.

VISITES GUIDÉES :

-Le samedi Ă  15h en avril, mai, septembre, octobre et novembre

-Le samedi à 10h de juin à août

-Tarif de la visite guidĂ©e individuelle : 2 €/personne + droit d’entrĂ©e.

Photo: Autonomie Jardin

J’espĂšre que la prĂ©sentation de cet exceptionnel jardin vous poussera Ă  y faire escale lors d’un prochain passage dans les Alpes-Maritimes.

Beau week-end Ă  tous !

Ben . MASON

LE DICTON DU JARDINIER:

« Mai sans rose rend l’Ăąme morose. »

🌞đŸŒčđŸŒčđŸŒčđŸŒčđŸŒč🌞

Publié par Ben. Mason

Jardinier autonome, spécialisé en éco-jardinage, et en permaculture.

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9 commentaires

  1. VoilĂ  une belle dĂ©couverte,Ben.Tu as Ă©tĂ© reçu comme un membre VIP dans ce MusĂ©e des Parfums.Le jardin est bien amĂ©nagĂ© avec des aires de repos.Il y a de nombreuses fleurs,essences d’arbres et aussi des fruits car on se sert de certaines variĂ©tĂ©s suivant les divers parfums et ils sont nombreux.Quand on habite pas loin,il y a de quoi faire de jolies balades dans le paradis des senteurs mais aussi pour les diverses floraisons.
    Bon dimanche,Ben et merci. 😉

    Aimé par 1 personne

    1. 👍Merci pour ton mot AndrĂ©e🙏, je suis content que tu ais apprĂ©ciĂ© cette visite des jardins du MIP. J’espĂšre que tu auras un jour l’occasion d’y faire un saut. C’est effectivement un jardin trĂšs agrĂ©able qui cumule les avantages, ludique, reposant, esthĂ©tique, respectueux de la biodiversitĂ©, et j’en passe. L’accueil est courtois et il est vrai que j’ai Ă©tĂ© reçu avec beaucoup de gentillesse et de patience😏.
      Mai est sans doute la meilleure pĂ©riode point de vue floraisons, il est cependant sĂ»r que ces jardins ont leur charme et de nombreux intĂ©rĂȘts en toutes saisons.
      🌞đŸŒșđŸŒčđŸŒ·đŸ„€đŸŒž
      Bien Ă  toi

      Ben

      Aimé par 1 personne

  2. Cet espace naturel liĂ© Ă  la tradition locale de culture de plantes Ă  parfums semble ,en effet, remarquable et original en tant que paysage olfactif trĂšs particulier. Vous nous dĂ©crivez un itinĂ©raire de senteurs qui donne envie d’aller s’y promener, en particulier au mois de mai le mois des roses.

    Aimé par 1 personne

    1. 🙏Merci d’avoir suivi cette visite dans ce beau conservatoire botanique.
      La pĂ©riode de visite idĂ©ale se situe sans doute entre avril et juin, mais l’automne doit Ă©galement dĂ©clinĂ© une belle floppĂ©e de floraisons.
      Bon week-end Ă  vous chĂšre Elienad

      Ben

      J’aime

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