PERMACULTURE: Le principe du sol vivant

J’ai déjà pu évoquer dans de précédents articles l’importance de protéger, et nourrir le sol. Le paillage permanent, la culture d’engrais verts, et un bon compostage de surface sont les clés pour favoriser la vie du sol, et la préserver.
Cet article a pour but de présenter les organismes à l’œuvre dans la terre, afin de mieux comprendre le fonctionnement général du sol, qui représente un écosystème complexe à part entière. Souvent vu comme une matière inerte, la terre est au contraire un vrai réservoir de diversité dans cette microbiologie qu’elle contient. Les organismes visibles en surface ne constituent qu’une part minime de la vie évoluant dans le sol. Les micro-organismes, tels que microbes, bactéries, organismes fongiques, et amibes, longtemps restés cachés à notre connaissance, s’avèrent être d’une importance biologique indispensable à un sol en bonne santé.

IDENTIFIEZ VOTRE SOL; Savoir le connaître, le nourrir, et le préserver

Lorsque l’on veut entreprendre une culture sur une nouvelle parcelle, il est primordial, dans une démarche agroécologique, d’en connaître la nature, et la structure. Chaque terrain a ses propres spécificités qui lui confèrent toutes ses qualités, mais aussi tous ses inconvénients. Ainsi, il n’y a pas selon moi de mauvaise terre en soit. Il existe en revanche des sols morts, pollués, et/ou très abîmés pour des raisons diverses. La clé d’un sol fertile réside en grande partie dans l’humus qu’il contient. La biodiversité de votre parcelle au point de vue végétal, ainsi que la capacité de votre sol à retenir les éléments nutritif sont également des facteurs qui ont leur importance dans la fertilité d’une terre de jardin. Suivant la nature du sol cultivé, les méthodes de culture, de fertilisation, et d’arrosage ne seront pas comparables d’une parcelle à l’autre. Autonomie Jardin vous aide à identifier précisément votre sol, à le comprendre, et le respecter afin d’en obtenir les meilleures récompenses